Djima Idrissou n’est plus le directeur de la société d’Etat Libercom. SA. Il est démis de ses fonctions.
Sa gestion controversée de cette société publique de téléphonie mobile (Gsm) fait polémique. Les organisations de lutte contre la corruption ont donné de la voix face à sa gestion cavalière de ladite société. La dernière en date est la conférence de presse organisée dans la capitale économique, à Cotonou le 6 février 2017, par le président du Front des organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac).
Au nombre des chefs d’accusation, le paiement d’un double salaire pendant 15 mois. Mais sur instructions du ministère des finances, il aurait retourné 5 millions FCFA dans les caisses de l’État. En ce qui concerne le diplôme de Master qu’aurait obtenu Djima Idrissou en 2008, il a été mis en doute par le président du Fonac. Il est aussi reproché au directeur général d’autres faits de malversations financières et de mauvaise gestion des ressources humaines.
Devant ce chapelet de faits tout aussi graves qu’attentatoires aux principes de bonne gestion administrative, il était prévisible que celui qu’on peut appeler ancien directeur de Libercom SA puisse être déchargé pour répondre devant les instances judiciaires compétentes. Ce limogeage est la preuve que le gouvernement de la rupture et du nouveau départ veut faire de l’impunité son cheval de bataille.
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