8 mars: Les femmes du Droit et de la Sécurité parlent de leurs expériences

L’Ambassade des Usa près le Bénin, a réuni lundi 6 mars dernier, un parterre de femmes professionnelles de la justice et d’autres de la sécurité publique, pour un échange d’expériences.

Publicité

Cette rencontre organisée dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, vise à permettre à d’autres femmes de construire leur carrière en s’inspirant du parcours de celles qui ont évolué ou évoluent toujours dans des métiers dits difficiles, ou d’hommes, à en croire l’Ambassadeur Lucy Tamlyn. C’est également l’un des moyens pour aboutir à la lutte pour la parité, selon la magistrat Geneviève Boko Nadjo, vice-présidente de la Commission électorale nationale autonome (Cena).

«Notre combat, c’est le 50.50. Pour y arriver, il faut s’en donner les moyens. Cette initiative participe de ces moyens» juge-t-elle, à table avec deux femmes de la première promotion des femmes gendarmes et policières du Bénin.

Elles sont Sica Lucie Tchiakpè et Francisca Akpity, respectivement fonctionnaire de la police et de la gendarmerie nationale à la retraite. A leurs côtés pour la conférence, l’ancienne agent du Fbi et actuelle chargé de programme Doj/Icitap, Tanya DeGenova.

Leurs différentes interventions ont abordé les difficultés tant au service qu’au foyer, et surtout les moyens pour les surmonter toujours pour encourager les jeunes filles à leur emboiter le pas. Pour ces femmes retraitées de la grande muette, c’est un métier noble de porter les armes, mais en même temps un métier de risque. Toutefois, l’Adjudant chef Francisca Akpity rassure, «Quand on a de la volonté, on s’en sort».

«Pour réussir en tant que femme, il faut de la planification», pense sa jeune collègue commissaire de police Thècle Adjouavi Kodo, qui souligne quand même l’accompagnement du conjoint qui est selon elle, d’une grande importance pour réussir. Mais pour Joanna Dassoundo Gnacadja, quelles que soient les difficultés, la femme doit persévérer et réussir.

Publicité

«Au fond, les hommes ne font rien de plus que nous. On peut même faire mieux qu’eux. On a juste besoin de confiance en soi, d’assurance et d’ambition».

Elle plaide pour l’égalité des chances dans les recrutements et positionnements à tous les niveaux. Sur la question, la Vp de la Cena soutient que le Bénin a un arsenal juridique à propos, mais qu’il y a nécessité d’un outil de contrainte pour l’application. Et c’est par exemple la loi sur la parité qu’il va falloir voter et promulguer.

«On y arrivera ; ce n’est qu’une question de temps», rassure-t-elle

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité