Le ministre Oswald Homéky veut ainsi mettre fin à la gabegie et à la cacophonie au sein des fédérations sportives, dans lesquelles les dirigeants devenus impopulaires à cause de leur gestion, refusent de procéder au renouvellement de leur bureau, favorisant l’impunité.Ayant défini les critères pour l’éligibilité des fédérations sportives pour les subventions de l’Etat, le ministère des sports vient de taper du poing sur la table. Selon le Directeur des sports d’élite Bonaventure Coffi Codja, les fédérations en crise n’ont plus droit à des subventions.
Arrêt de la saignée. Les Fédérations sportives en crise sont exclues des subventions de l’Etat béninois. Dans le cadre des réformes entreprises par le ministre des sports Oswald Homéky, il est prévu la rationalisation des ressources. Alors, le ministre a décidé de rappeler à l’ordre les responsables de fédérations qui ne priorisent les intérêts pécuniaires individuels à la pratique du sport.
Ainsi, les fédérations sportives en crise n’auront plus droit aux subventions du ministère des Sports. Il en est de même pour celles qui ne renouvèleraient pas le mandat de leurs bureaux dans les délais statutaires. «Le respect du délai statutaire des mandats des instances, sera la chose la mieux partagée par l’ensemble du monde sportif béninois», a informé Bonaventure Codjia, directeur du Sport d’élite.
«Pour compter de l’exercice budgétaire en cours, toute fédération sportive minée de l’intérieur par une crise, ou n’ayant pas renouvelé à échéance le mandat de l’organe dirigeant, est automatiquement frappée d’inéligibilité aux ressources publiques», a-t-il confié.
Le ministre Oswald Homéky veut ainsi mettre fin à la gabegie et à la cacophonie au sein des fédérations sportives, dans lesquelles les dirigeants devenus impopulaires à cause de leur gestion, refusent de procéder au renouvellement de leur bureau, favorisant l’impunité.
Retard des subventions
Le ministre des sports n’a pu honorer sa promesse d’octroyer les subventions aux fédérations dans le premier trimestre de l’année 2017. Selon les informations reçus, ce n’est pas un faux bon. C’est un principe acquis. Le problème est qu’un certain nombre de contingences ont pu interférer dans la réalisation de cette promesse.
Actuellement, le ministre et ses cadres travaillent avec les différentes fédérations sur leur programme d’activités de l’année 2017. De sorte à ce qu’au terme de l’opération, le ministère ait une idée claire des besoins de chaque fédération. Cela lui permettra de savoir dans quelle fourchette accompagner chacune d’elles. Une chose est sûre, c’est que les subventions vont être octroyées plus tôt que d’habitude
Laisser un commentaire