Bénin : Le synatrader entre en grève de 48 heures

Un mouvement de débrayage de 48h tacitement renouvelable si rien n’est fait, c’est la décision prise par le Syndicat National des Travailleurs du Développement Rural (Synatrader), pour faire entendre ses revendications. L’annonce a été faite par le biais d’une motion d’avertissement envoyée au ministre en charge du travail et au ministère de l’élevage et de la pêche.
Le torchon brûle entre les travailleurs du ministère de la pêche regroupés au sein du Syndicat National des Travailleurs du Développement Rural (Synatrader), et leur autorité de tutelle, le ministre Delphin Koudandé. Entre autres reproches faits au ministre : la nomination d’agent admis à faire valoir leur droit à la retraite, la bipolarisation du ministère de l’agriculture, la mauvaise gestion du capital social des structures du MAEP en liquidation, les licenciements abusifs pour cause des réformes. N’ayant pas obtenu gain de cause malgré toutes les démarches menées auprès de leur autorité de tutelle, le synatrader opte pour la grève. Un arrêt collectif de travail de 48 h à compter de ce jeudi 29 Mars 2017 à partir de zéro heure jusqu’au vendredi 30 Mars 2017 à 24h, et tacitement renouvelable chaque semaine jusqu’à satisfaction sera observé au ministère ; ceci conformément aux résolutions issues de la réunion de son bureau exécutif élargi daté du 24 mars 2017.

Le syndicat exige entre autres la restauration de l’autorité du MAEP et de ses cadres, la non-ingérence de la présidence et du B2A dans la gestion quotidienne du ministère, le remplacement des sieurs KOUGBLENOU Gabriel et GUDI Eric de la liste des DDAEP, la reprise de l’avis de recrutement des ATDA, la mise à disposition sans délai des subventions aux structures du MAEP, le paiement des droits et des salaires dus à tous les travailleurs licenciés. Il s’insurge également contre la promulgation de la loi sur les collaborateurs extérieurs, la révision de la constitution et le règne de l’impunité. Pour finir, le synatrader tient pour responsables le gouvernement et surtout le MAEP pour les inconvénients qui découleraient de la non-satisfaction de leurs revendications

Publicité

Une réponse

  1. Avatar de Jean
    Jean

    Sincèrement,les agents de l´´etat béninois sont des paresseux. Pour un petit désaccord avec le pouvoir, c´est grève. Koyiiiiiiiiiiiiii.

Répondre à Jean Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité