Indicateur de bonne gouvernance : Pas de lauréat pour le prix Mo Ibrahim 2016

La Fondation Mo Ibrahim n’a pas trouvé de candidat à récompenser pour sa bonne gouvernance. C’est qu’a confié le président du comité d’attribution dudit prix Salim Ahmed Salim.

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Sur le contient, au candidat n’a réuni les critères qui président au choix du lauréat de l’édition 2016. Sixième fois  (2009, 2010, 2012, 2013 et 2015) en une décennie, le prix  Mo Ibrahim pour la bonne gouvernance en Afrique n’a pas trouvé de lauréat. En effet, fondé en 2006 par  la fondation Mohamed « Mo » Ibrahim, le but de cette distinction est d’améliorer substantiellement l’image de l’Afrique et d’encourager les dirigeants qui s’activent  pour  la mise en place des stratégies à même de sortir leur pays de la corruption et du sous développement. 

Par ailleurs, les candidats qui peuvent participer  au dit prix doivent être des anciens présidents, Chefs d’Etat ou de gouvernement ayant quitté le pouvoir au cours de ces  trois dernières années. Ils doivent être élus par la force des urnes (démocratiquement) et exercé leur mandat pendant la durée fixée par la Constitution de leur pays, sans des velléités de modification de cette dernière, à des fins dictatoriales.

Les critères de sélection ont été tellement stricts que la fondation n’a pas plus déniché des personnes comme Joaqim Chissano du Mozambique, Festus Mogae du Botswana, Pedro Pires du Cap vert et Pohamba de la Namibie. Chose étonnante,  Boni Yayi, le chantre du changement et de  la refondation (dont les actions de bonne gouvernance ont été outrancièrement médiatisées) n’a pu franchir le cap de Mo Ibrahim.

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