La salle de conférence de la Fondation Friedrich Ebert (Fes) à Cotonou, a servi de cadre du 24 au 25 mars 2017, à l’atelier de la Cellule des femmes de l’union (Cfu) des professionnels des médias, sur le thème : « Impact socioéconomique des mesures de déguerpissement sur les femmes ». Cet atelier vise à réduire les conséquences du déguerpissement sur les femmes qui, malheureusement, en sont les plus grandes victimes.
« Les bonnes intentions ne sont pas synonymes de bons résultats ». Cette déclaration est de la Coordonnatrice de la Cellule des femmes de l’union (Cfu) des professionnels des médias. C’est au cours de l’atelier organisé par ladite cellule, sur le thème : « Impact socioéconomique des mesures de déguerpissement sur les femmes », dont la cérémonie d’ouverture a eu lieu, le vendredi 24 mars 2017, dans les locaux de la Fondation Friedrich Ebert (Fes) à Cotonou. Cette déclaration n’est rien d’autre que la désolation de ces femmes face à la mesure du gouvernement relative à l’opération de libération des espaces publics. Venues des quatre coins du Bénin, elles ont, deux jours durant, réfléchi à comment réduire les conséquences de cette opération sur les femmes d’une part, et d’autres part, à comment réorienter cette réforme afin qu’elle soit plus inclusive. Marie Léa Yémadjro, la coordonnatrice de la Cfu, a fait savoir que leur lutte, est un engagement pour faire entendre la voix de ces femmes et hommes dont les activités commerciales ont connu des perturbations du fait de ladite opération.
« La réussite de cet exercice passe par une meilleure appréhension des motivations de l’opération, son évaluation et un travail d’investigation auprès des victimes mais aussi des experts », a-t-elle poursuivi avant d’inviter ses consœurs à faire une large production de presse, pour que l’assainissement des villes et du reste des localités se fasse avec une meilleure planification et sans grincements dents. Nouratou Zato-Koto Yérima, chargée de programme de la Fes, a expliqué que cet atelier vient à point nommé.
Car poursuit-elle, il permettra de faire un bilan partiel de cette mesure et d’en cerner les impacts, surtout sur les femmes qui opèrent dans l’informel. « Une réforme, aussi salutaire et pertinente soit-elle, doit être périodiquement analysée et évaluée » a-t-elle conclu. Le Secrétaire général de l’Observatoire pour la déontologie et l’éthique dans les médias (Odem), Fortuné Sossa, a quant à lui salué l’initiative de ces femmes, pour venir en aide à d’autres femmes. Il a souhaité qu’elles ne s’écartent pas des principes déontologiques durant l’atelier. Abondant dans son sens, Expédit Ologou, Directeur général des médias, a indiqué avant de lancer ledit atelier, que c’est un sujet sensible et passionnant qui demande de la rigueur
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