Révision de la constitution: Moise Kérékou « recommande une consultation populaire»

L’un des sujets brulants qui agitent à grand bruit l’opinion dans  l’actualité politique ces derniers jours au Bénin est la révision de la constitution du 11décembre 1990 .Même si elle   est pertinente aux  yeux de  l’ensemble  du peuple, la  méthode d’exclusion du peuple par le gouvernement  pour l’effectuer  n’est pas « légitime » selon Moise Kérékou. Sur ce, l’ambassadeur s’insurge contre l’attitude du gouvernement  et lui «recommande une consultation populaire ».

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«Un changement majeur, tel que la réduction du nombre de mandat  et la réforme du système partisan ,un tel changement qui  entrainera  sans nul doute un bouleversement des paradigmes politiques ,de la production économique et du mode d’organisation de la société  peut-il  se faire sans passer par la voie référendaire que la constitution a aussi prévu ? ». C’est par cette grande interrogation que l’ambassadeur Moise Kérékou a  abordé la question de « la consultation populaire » que le gouvernement veut esquiver pour réviser la loi fondamentale du 11 décembre 1990. En effet, la consultation populaire est une des questions majeures qui défraient la chronique au sein de la classe  politique ces temps-ci.

Beaucoup de voix s’élèvent et se font entendre pour dénoncer violemment  la volonté du gouvernement de réviser la constitution sans « le peuple  » pour qui il est établi. Selon Moise Kérékou , on ne peut  faire une  révision « légitime »  de la constitution, sans l’avis du « peuple » car clame- t-il « Seul  le peuple est souverain ».

« Ce peuple qu’on sert doit être informé  des tenants et aboutissants ,des avantages  et inconvénients  de cette modification ,première du genre  » a vivement  recommandé l’ambassadeur qui fait savoir que « même si la loi a prévu les  quatre cinquième  au parlement pour changer les articles de la constitution (…)les députés  seuls ne peuvent assumer cette lourde responsabilité » qu’est la révision constitutionnelle.

 Pour  finir il rappelle que  pour éviter tout risque, « il faut  recourir toujours  au  peuple pour le bien duquel on veut mener cette opération. »

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