La sécurité sanitaire des aliments est au cœur d’une session de formation qui a débuté ce lundi à Cotonou. Ce cours interrégional qui va durer 10 jours porte notamment sur le contrôle des résidus de pesticides dans les produits d’origine animale.
La sécurité sanitaire des denrées d’origine animale est préoccupante car le taux de non-conformité est au rouge. La cause ? Les pesticides.
Organisée dans le but de renforcer les capacités des laboratoires parties prenantes d’un vaste projet dénommé Int 5154, cette rencontre intervient pour pallier le déficit de certains pays membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) à générer des données scientifiquement fiables pour impacter des décisions lors de l’élaboration des normes de sécurité sanitaire des aliments.
Aux dires du ministre béninois de l’Agriculture Olorounto Koudandé, différents partenaires commerciaux internationaux ont des exigences sanitaires très strictes. Ce qui constitue parfois une barrière non tarifaire au commerce des produits alimentaires dont dépendent les pays en développement.
Cependant, pour apporter une contribution significative à ce processus, les pays devaient disposer de donner scientifiques pour appuyer leurs propositions. Mais il est souvent regrettable de constater que de nombreux Etats membres n’ont toujours pas les moyens de contribuer à ces données et d’influencer le processus d’établissement des normes.
La sécurité sanitaire des aliments remise en cause par les résidus de pesticides. Il urge que les Etats membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique qui dépendent essentiellement des produits agricoles pour leur développement, puissent accroître des stratégies à même d’assurer la sécurité et la qualité des produits alimentaires.
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