Marcelin Laourou lors d’une conférence de presse hier, a exprimé la colère de la douane et s’engage pour que les faits soient restitués. Jamais le scellé n’a été remplacé, affirme-t-il. Dans l’affaire de 18 kg de Cocaïne retrouvés dans un conteneur de « Cajaf Comon » ayant abouti à un non lieu, l’opérateur économique Sébastien Ajavon a accusé la douane béninoise d’avoir changé le scellé pour faciliter l’introduction de la drogue. La douane indignée n’entend pas tolérer une imputation aussi grave.
Marcelin Laourou lors d’une conférence de presse hier, a exprimé la colère de la douane et s’engage pour que les faits soient restitués. Jamais le scellé n’a été remplacé, affirme-t-il. Le numéro du scellé à l’embarquement est identique à l’arrivée. Il déclare : « C’est le même plomb qui est arrivé avec le conteneur de drogue qui a été présenté. Il n’y a jamais eu de changement de plomb ». Selon Marcelin Laourou, au départ, le numéro du plomb était 113893.
A son arrivée au port de Cotonou, c’était le même identifiant qu’il portait. Il prétend que le prétexte de substitution de plomb avancé par Ajavon est un subterfuge pour se défendre.
Selon Laourou, cette accusation est grave et porte atteinte à la bonne foi de la douane béninoise. Le cas échéant, la douane a perdu de son prestige à l’extérieur.
« Cette affaire a sali le Bénin, d’où sa mise sous surveillance par les USA », déplore Marcelin Laourou.
Il dénonce une politisation de l’affaire des 18 kg de Cocaïne. Et pour régler au mieux cette situation, la douane engage une procédure judiciaire à l’encontre de Sébastien Ajavon et lui demande un débat public et contradictoire
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