Les mouvements se poursuivent dans le secteur éducatif béninois. Après les enseignants contractuels, ce sont les directeurs d’écoles qui ont tenu à faire savoir leur mécontentement aux autorités A deux mois de la fin de l’année scolaire 2016-2017, les écoles primaires publiques ne sont pas encore rentrées en possession des subventions que leur doit l’Etat. Cette situation serait à la base de plusieurs dysfonctionnements selon les directeurs de ces écoles qui ont fait un sit-in ce mardi 11 Avril au ministère de l’économie et des finances.
Les mouvements se poursuivent dans le secteur éducatif béninois. Après les enseignants contractuels, ce sont les directeurs d’écoles qui ont tenu à faire savoir leur mécontentement aux autorités à travers un sit-in organisé au ministère de l’économie, ce mardi 11 Avril 2017. Le motif de cette manifestation est le retard enregistré dans l’octroi des subventions aux différentes écoles maternelles et primaires.
En effet, selon Léonard Houngbo le secrétaire général du Syndicat National des Enseignants Contractuels et Permanents Synecp-Bénin/Littoral, les écoles saignent. A en croire le Sg, depuis le démarrage de la rentrée il y a sept mois, les écoles n’ont reçu que le quart des subventions contrairement au secondaire. Pour lui, c’est une anomalie.
« Dans nos établissements aujourd’hui, il n’y a plus d’eau, il n’y a plus d’électricité faute de paiement des redevances. Les enfants sont obligés d’utiliser n’importe quelle eau. Les gardiens sont là. C’est la subvention qui permet de payer certains d’entre eux. Ces gardiens ne sont pas payés. Ils croient qu’on ne fait rien en leur faveur.» ajoute-t-il.
C’est donc ces raisons qui les ont poussés à se rendre au ministère des finances pour réclamer le reste des subventions. A cet effet, ils ont été reçus par une délégation du ministère avec à la tête, le Secrétaire Général du Ministère, Joël Zodjihoué. A sa prise de parole, ce dernier a rassuré les directeurs que des dispositions sont déjà prises pour que tout rentre dans l’ordre. Il les a d’ailleurs invités à espérer le paiement effectif de ces subventions dès le vendredi prochain. Et c’est sur ces paroles que les contestataires ont quitté le ministère promettant toutefois de revenir si la promesse n’est pas tenue
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