La Caamtb née pour rendre justice à la culture béninoise

Nous sommes dans un pays où aucun gouvernement n’a encore compris que le développement d’une nation doit s’inspirer de la cultureElle a été portée sur les fonds baptismaux, mercredi 19 avril 2017, au Hall des arts à Cotonou, la Confédération des artistes et acteurs de la musique traditionnelle (Caamtb), avec à sa tête Jean-Pierre Hountin-Kiki

Ils veulent que la culture et les acteurs culturels soient reconnus et traités à leur juste valeur, au-delà des discours flatteurs en vue d’un réel développement du Bénin à partir de son patrimoine culturel. Pour ce fait, ils se sont désormais réunis au sein d’un même creuset pour mieux défendre cette cause.

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Il s’agit des artistes et acteurs du monde de la musique traditionnelle. Ils se sont retrouvés, mercredi dernier, en congrès constitutif de la Confédération des artistes et acteurs de la musique traditionnelle (Caamtb). C’était au Hall des arts, loisirs et sports de Cotonou en présence de représentants d’artistes venus des 12 départements du Bénin. C’est un congrès de réforme, de restructuration, dira le Président du comité d’organisation, Simon Adé Singbo alias Sing Ades.

«Nous sommes dans un pays où aucun gouvernement n’a encore compris que le développement d’une nation doit obligatoirement, fondamentalement, s’inspirer de la culture», regrette Jean-Pierre Hountin-Kiki, Président de la Fédération des associations de musique traditionnelle du Bénin. «Il nous reviens nous acteurs de la musique traditionnelle, de nous imposer aux détracteurs et opportunistes» soutient-t-il.

Les travaux du congrès ont abouti à la formation de trois instances. Il s’agit du Bureau exécutif national présidé par Jean-Pierre Hountin-Kiki avec pour premier Vice-président Appolinaire Houénou, alias Allèvi. Il y a eu également le Conseil des sages et celui des présidents.

A l’occasion du congrès, la Caamtb a distingué certains acteurs reconnus comme des soutiens dans son combat. Il s’agit entre autres du directeur du Bureau béninois du droit d’auteur et droits voisins (Bubedra), Samuel Ahokpa. Sa distinction est spécialement due au soutien qu’il apporte aux artistes à travers le redressement de l’institution dont il a la charge.

Bien d’autres acteurs culturels comme Claude Balogoun et Coffi Alladé ont également été distingués. Les heureux du jour ont réaffirmé leur engagement à contribuer à l’essor de la musique traditionnelle au Bénin. Pour le président de la Confédération béninoise de danse (Cobed), Coffi Alladé, «on ne saurait dissocier la danse de la musique pour faire la promotion du patrimoine immatériel du Bénin». Comme lui, Claude Balogoun, le représentant des artistes au Conseil économique et social (Ces), a invité les membres de cette confédération à l’union pour la pérennisation de leur creuset. «Une maison divisée contre elle-même ne peut subsister» affirme SingAdes

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