Conséquences des grèves dans l’enseignement: Pertes et baisse du niveau des apprenants

Depuis quelques semaines, les cours dans l’enseignement secondaire public au Bénin subissent quelques perturbations.«Conséquences des mouvements de grève sur les élèves pendant qu’enseignants et autorités se battent ». C’est autour de ce  thème que  l’émission éclairage de la  radio nationale Ortb, a été animée le dimanche 16 avril dernier. Pour en débattre, le journaliste Henry N’da Sékou, a invité Ignace Vissoh, conseiller technique au ministère de l’enseignement secondaire, Thierry Dovonou, secrétaire général du Syndicat national des professeurs permanents et contractuels du Bénin (Synappec-Bénin), et Patrice Sènou, porte parole des intersyndicales à l’enseignement secondaire.

Depuis quelques semaines, les cours dans l’enseignement secondaire public au Bénin subissent quelques perturbations. Les enseignants du secondaire observent depuis peu des mouvements de grèves. Mécontents du silence des autorités de tutelle, les enseignants réclament au gouvernement la satisfaction de leurs revendications. Mais l’arrêt des activités pédagogiques entraîne d’énormes conséquences sur le niveau des apprenants, ainsi que sur le déroulement normal du calendrier de l’année scolaire  dans les établissements publiques.

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Pour amener les camps en présence à s’écouter et à s’entendre afin qu’au retour des congés de pâques, les cours puissent reprendre normalement, la radio nationale Ortb a invité dimanche 16 avril dernier sur son émission éclairage les autorités syndicales de l’enseignement secondaire et leur ministère de tutelle. C’était sur le thème : « Quelles conséquences des mouvements de grève sur les élèves pendant que enseignants et autorités se battent ». A l’analyse des invités d’Henry N’da Sékou, les conséquences relevant des mouvements de grève sont énormes et multiformes.

Perte de temps et baisse du niveau des apprenants

Parlant des conséquences des mouvements de grève sur les enfants, Ignace Vissoh, conseiller technique au ministère de l’enseignement secondaire, a mis l’accent sur le temps perdu et le niveau des apprenants. En cela, il souligne « que le temps est une  ressource très capitale. Mais ici au Bénin nous feignons de l’ignorer » s’est indigné le conseiller. Aussi, a-t-il montré que la durée normale d’un semestre d’année scolaire tourne autour de 175 jours.

« Mais avec les perturbations dues aux  mouvements de grève » précise-t-il, cette durée semestrielle se réduit à 123 jours avec des conséquences sur les élèves. Faisant cas des conséquences, il explique aussi qu’en période de grève, les élèves abandonnent les cahiers. Ainsi leur niveau s’abaisse. Toutefois, il a reconnu la légitimité des revendications et invite les enseignants et leurs syndicats à la patience.

Le gouvernement à pieds d’œuvre pour satisfaire les revendications

Selon la liste dressée Patrice Sènou, porte parole des intersyndicales de l’enseignement du secondaire, il y a une kyrielle de revendications à satisfaire. A ses dires, elles sont d’ordre administratif et salarial. Dans son intervention, Ignace Vissoh, conseiller technique au ministère de l’enseignement secondaire, promet qu’il y aura bientôt satisfaction de quelques unes d’elles, en attendant que le reste soit réglé plus tard.

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« Nous sommes à pieds d’œuvre pour que les différentes revendications soient satisfaites », a-t-il rassuré, invitant les syndicalistes à compter sur « la bonne foi du gouvernement ».

Il demande aux  enseignants d’arrêter les mouvements de grève à la reprise des classes après les congés de pâques. Ce serait selon lui une manière pour eux de tester la bonne foi du gouvernement à satisfaire leurs revendications

Une réponse

  1. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Où peut être bonne foi dans gouvernement d’es.crocs comme ça là ? Grèves à gogo et sans arrêt ?

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