Bénin: Création de la Confédération béninoise de danse

La Cobed est née à la l’issue d’une assemblée générale qui a conduit à l’élection et l’installation d’un bureau de 25 membres …Portée sur les fonds baptismaux dans une liesse populaire mercredi dernier au Hall des arts à Cotonou, la Confédération béninoise de danse (Cobed) se veut être unificatrice du secteur culturel et un partenaire du gouvernement dans la mise en œuvre des différentes réformes destinées à amorcer enfin le développement durable du Bénin par sa culture.

La Confédération béninoise de danse (Cobed) est née. C’est à la l’issue d’une assemblée générale qui a conduit à l’élection et l’installation d’un bureau de 25 membres et des sections départementales et diaspora mercredi 5 avril 2017 au Hall des arts à Cotonou. C’était à la faveur d’une cérémonie- au-delà d’installation-, de revue du répertoire des danses de toute tendance au Bénin.

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La mission d’une telle confédération est d’abord d’apporter la paix dans milieu artistique béninois en collaboration avec les autres regroupements existants, indique le président du bureau, Alladé Coffi Adolph. De façon spécifique, il s’agit d’unir les différents acteurs de la danse -toute catégorie confondue- dans un même creuset, selon le Secrétaire général du Comité d’organisation de l’Ag et 2ème vice-président du Bureau, Jean-Marie Vidjennagni.

«C’est une prise de conscience d’une corporation. Chaque tendance de danse était dans son monde. Il était paru nécessaire de confédérer les énergies pour nous entraider à mieux faire.» informe-t-il.

Il est question d’après le président, de mieux faire notamment en matière de défense des intérêts de la corporation puis de valorisation et de promotion de la culture béninoise.

« Enfin, ils ont trouvé la voie »

Egalement, il s’agit de mieux faire pour le développement du Bénin. «Nous avons faire notre confédération pour soutenir les réformes du ministère du tourisme et de la culture, pour aider le gouvernement de la république du Bénin» précise Alladé Coffi Adolph pour qui c’est le moment pour bâtir réellement le développement du Bénin à partir de sa culture. Et les différents parrains de l’événement y croient beaucoup.

«Comment la culture participe au développement d’un pays ? C’est lorsqu’on l’organise. Nous sommes heureux que les danseurs se structurent, condition pour être un interlocuteur valable au près du gouvernement et pouvoir orienter les programmes et le développement de la culture béninoise» déclare le conseiller Claude Balogoun, représentant des artistes au Conseil économique et social du Bénin.

C’est sûr que le gouvernement à partir de maintenant les respectera mieux et les considérer comme partenaire sérieux, soutient le maire de Ouidah, Sévérin Adjovi. Ce que confirme le Secrétaire général du ministère du tourisme et de la culture, Richard Sogan. «Merci de vous avoir organisé pour que le ministère puisse avoir un interlocuteur de taille» leur dit-t-il. Dans cette mission, la Cobed a le soutien des têtes couronnées aussi convaincues que sa création est un acte qui induira le développement.

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«Vous êtes en train de respecter une vision des chefs d’Etat africains pour dire que la renaissance de l’Afrique ne peut que passer par la culture. Le Bénin peut se dire, enfin nous avons trouvé la voie.» affirme sa majesté Dah Hounon Hounan II de Ouidah

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