Recherches historiques: Doctorants et pré-doctorants d’Afrique centrale en formation à l’Epa

Les doctorants et pré-doctorants d’Afrique Centrale, pour mieux maîtriser et développer leurs sujets de mémoire ou de thèse, se retrouvent parfois face à des difficultés …Fournir aux participants des normes méthodologiques et pratiques, ainsi que des techniques de recherche en histoire, tout en valorisant les archives conservées au Mrac (Musée Royal de l’Afrique Centrale). Tel est l’objectif général du séminaire intensif de formation en recherches historiques, à travers le Programme Immarch 2017. Organisé par l’Ecole du Patrimoine Africain (Epa) du 03 au 15 avril 2017, ce séminaire est financé par la Coopération belge au développement, avec l’appui du Mrac.

Les doctorants et pré-doctorants du Burundi, de la République démocratique du Congo et du Rwanda, pour mieux maîtriser et développer leurs sujets de mémoire ou de thèse, se retrouvent parfois face à des difficultés liées au manque de moyens et de méthode pour organiser des recherches dans le cadre de leurs travaux. Il s’ensuit un accès limité à la documentation et aux sources historiques indispensables pour atteindre leurs objectifs.

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Ainsi, pour apporter une part de solution à ces difficultés,  le Mrac a initié le programme Immarch. Dans sa forme initiale, il se déroulait uniquement au Mrac. Afin de mieux évaluer les capacités des participants et de cerner leurs besoins, et suite au succès de la première édition du programme Formarchives, le Musée Royal d’Afrique a sollicité l’Epa pour l’organisation d’une première phase à Porto-Novo, au Bénin. Il sera ensuite procédé à une sélection des personnes devant bénéficier d’une bourse Belge.

« A l’issue du séminaire, les participants auront été outillés en recherches historiques et consultation d’archives, grâce aux différents cours programmés. Aussi, ils auront amélioré significativement leurs différents sujets de mémoire ou de thèse » a précisé Joseph Kidiba, directeur de l’Epa, à l’ouverture des travaux de ce séminaire.

Il n’a pas manqué de parler également de la méthodologie qui sera adoptée lors de cette formation. Après deux jours de formation, Dr  Dieudonné Gnammankou, historien et éditeur, enseignant-chercheur au Département histoire et archéologie de l’Université d’Abomey-Calavi, explique «…C’est un très beau programme qui a été mis en place par l’Epa. J’ai été sollicité avec d’autres collègues pour encadrer un groupe de doctorants africains d’Afrique Centrale. Le hasard de la sélection fait que les 10 doctorants sont de la République démocratique du Congo. Mais si certains ont reçu une formation d’historiens, d’autres ne sont pas historiens, mais travaillent dans des domaines connexes à l’histoire comme la sociologie, l’anthropologie, le droit, et l’économie. Ce sont les domaines dans lesquels ces étudiants préparent des thèses en doctorat. Le but du séminaire, c’est de leur proposer une formation approfondie pendant quinze (15) jours, sur la recherche historique, la recherche des archives, des enjeux de l’histoire et de la mémoire… ».

Précisons que les participants ont eu droit dans la journée du jeudi  à un cours relatif à « l’Introduction à l’archivistique : Archives et documents historiques », par Komlan Kouzan. Dans la journée de demain, ils auront droit à la « Méthodologie de recherche en histoire orale », par Joseph Koffi Nutefé Tsigbe

Une réponse

  1. Avatar de Gouvènon
    Gouvènon

     » ce séminaire est financé par la Coopération belge au développement, avec l’appui du Mrac. »
    C’est bien …très bien

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