Après les dénonciations incessantes, la Guinée Conakry s’investit depuis plusieurs contre le trafic des jeunes filles vers les pays Arabes.
On ne raconte plus le nombre d’agressions ou de maltraitances que subissent les jeunes africaines dans les pays du golfe, mais aussi dans certains pays arabes du maghreb.
Au début, une envie de gagner sa vie
Pour la plupart, ces femmes vont dans ces pays pour gagner leur vie, sans se douter des conditions certaines fois très difficiles, voire humiliantes qu’elles vont subir dans le pays d’accueil. Passeports retirés, conditions de travail difficiles, maltraitance les attendent pour la plupart d’entre elles. Certaines n’ont pas la chance d’être rapatriées vivantes, d’autres arrivent à s’échapper, certaines sont violées. Sur les réseaux sociaux il y a autant d’histoires que de partages… Lire sur ce site guinéen le témoignage d’une jeune fille qui vécu l’enfer en Egypte
La Guinée Conakry prend ses responsabilités
Face à cette situation, un pays a décidé de s’investir plus que jamais dans la lutte contre le trafic des jeunes filles: la Guinée Conakry. Hier un imam était arrêté en possession de plusieurs passeports de jeunes filles. Il avait été identifié comme principal interlocuteur de certains trafiquants de Dubaï et du Koweït.
En Mars dernier, un réseau entier était démantelé dans le pays. Les autorités avaient alors lancé un appel solennel à la population :
« L’information a été donnée au procureur de Mafanco, qui attend maintenant les PV pour que le procès s’ouvre. Nous demandons à la population de se réveiller, pour que les filles ne se trouvent plus jamais dans ces genres de situation.«
D’après elles, tout sera mis en oeuvre pour réduire drastiquement ce type de trafic dans le pays. Une initiative que devrait prendre la plupart des pays africains concernés par ces trafics.
Toutefois, toujours d’après les autorités, il arrive que même des hommes soient embarqués dans ce genre d’aventures.
Répondre à Mahi bley Toussaint Annuler la réponse