« Je suis syndicalement effacé mais… » dixit Dieudonné Lokossou

« Nous ne voulons pas que les luttes syndicales soient étouffées par des prédateurs de liberté » a martelé l’ancien secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin. On ne peut pas s’attaquer aux lionceaux et prétendre à une paix durable, dit l’adage. Dieudonné Lokossou est sorti de sa tanière. A la faveur d’une assemblée générale conjointe tenue ce vendredi 14 avril 2017 par l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb) et l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb), l’ex secrétaire général de la Csa-Bénin Dieudonné Lokossou représentant le secrétaire général de la Cosi-Bénin Noel Chadaré empêché, a clarifié un certain nombre de choses.

« Nous ne voulons pas que les luttes syndicales soient étouffées par des prédateurs de liberté » a martelé l’ancien secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin. Il précise : « je suis syndicalement effacé mais ça ne veut pas dire que je perds ma liberté d’opinion, je suis un objecteur de conscience et je le demeure». Par cette même occasion, il a remercié ceux qui ont saisi la Cour constitutionnelle pour que les étudiants soient rétablis dans leur droit.
Les étudiants lèvent le ton après un long moment de silence…

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Nicolas Zinsou, président de l’Uneb a, pour sa part égrené le long chapelet de revendications contenues dans leur motion. Ces revendications ont trait à la réintégration et au dédommagement des 21 étudiants injustement exclus, le paiement sans délai de tous les arriérés d’allocation universitaire aux étudiants de l’ex Flash pour l’année académique 2015-2016 invalidée, le retrait des conditions d’accès aux sessions de rattrapage dans l’ex Flash, le paiement des arriérés des frais de mémoire et de stage, la réfection de tous les bâtiments qui servent de dortoir dans les universités publiques du Bénin.

Par ailleurs, il est à souligné que cette assemblée générale est la première après la décision de la Cour constitutionnelle, qui met en cause celle du gouvernement portant interdiction des manifestations dans les universités publiques.

Une réponse

  1. Avatar de Je crois
    Je crois

    Ne pensez vous pas qu’on vous a assez vu ?

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