L’utilisation, la production et le transfert de ces armes à sous munitions ne sont plus admis.Hier mardi, l’assemblée nationale du Bénin a ratifié ‘la convention de Dublin’ sur les armes à sous munitions. Il est donc désormais prohibé l’exploitation des bombes à sous munition potentiellement dangereuses.
La convention, ratifiée hier au parlement, interdit au Bénin les armes à sous munitions qui ont un potentiel de dégâts indiscriminés. Selon Nassirou Arifari Bako Président de la commission de l’Assemblée nationale en charge des relations extérieures, de la coopération au développement, de la défense et de la sécurité, il s’agit d’une convention adoptée en 2008 par 107 pays et entrée en vigueur le 1er août 2010. Il explique :
« Ces armes, selon la convention, sont définies. Une arme à sous munitions désigne une munition classique conçue pour disperser ou libérer des sous munitions explosives dont chacune pèse moins de 20 kg. C’est la norme. Elle comprend, bien entendu, des sous-munitions explosives ».
L’utilisation, la production et le transfert de ces armes à sous munitions ne sont plus admis.
Toutefois, il faut noter que toutes les armes à sous munitions ne sont pas indexées par la présente convention. Arifari Bako : « Il faut reconnaître qu’il y a des formes d’armements à sous munitions qui ne sont pas visées par cette convention. Il y a des armes comme ce qu’on appelle des « bombes bonus » franco-suédoises qui ne sont pas concernées. Ne sont pas concernées également, les bombes à sous munitions comme les « smart bombs » de fabrication allemande ».
Une nuance particulière a été également soulignée par le député. Les armes proscrites par la « convention Dublin », sont des armes qui peuvent ne pas exploser immédiatement. Elles restent des années durant et explosent plus tard pour créer des dégâts énormes.
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