2017 est l’année de l’infrastructure qualité. Le Bénin n’entend pas rester en marge. Hier à Cotonou, l’Agence Nationale de Normalisation de Métrologie et du Contrôle de Qualité a célébré l’évènement, en présence du ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, de plusieurs chefs d’entreprise et acteurs sociaux.
« Quelle métrologie pour quelle économie ? » est le thème autour duquel, ont discuté les différents acteurs. Pour le ministre Lazare Séhouéto, il y a une corrélation entre la métrologie et l’économie. C’est ce lien que cherche à développer le Bénin, mais en conformité avec les règles métrologiques requises. « Le Bénin a choisi résolument s’intégrer à l’économie de la sous région, de s’intégrer à l’économie mondiale parce que nous avons des produits à vendre au monde. Nous avons aussi à l’intérieur du pays des consommateurs. », confie le ministre à nos confrères de la radio nationale.
Ainsi, le Bénin veut supprimer les anciennes pratiques; notamment, la métrologie gendarme, qui consiste à saisir, dans les marchés, les produits et de les sanctionner. Le directeur de l’Agence Nationale de Normalisation de Métrologie et du Contrôle et de Qualité Loukmane OSSENI, toujours au micro de l’ortb affirme: « Le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat a compris qu’il faut dépasser cette métrologie et aller vers la métrologie qui nous permet de connaitre le taux de tréfonds au niveau de l’ananas, de permettre à nos entreprises de maîtriser le TA de conteneur qui est envoyé à l’extérieur. ». En effet, le concept de métrologie renvoie à la maîtrise de poids et de mesures utilisés, dans la sous région et à l’international, dans le cadre des échanges commerciaux.
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