Adoption des enfants orphelins : Les difficultés préoccupent le Dr Faton

Les conditions malheureuses de vie des enfants orphelins et vulnérables préoccupent à plus d’un titre le Dr Honoré Faton et l’organisation « Arbre de vie » qu’il préside. A l’occasion d’une conférence de presse organisée le samedi dernier à Porto-Novo, le Dr Honoré Faton, médecin de formation exerçant au Bénin et en Allemagne également président de l’organisation « Arbre de vie », a exposé les procédures d’adoption d’un enfant orphelin et vulnérable, le travail abattu par son organisation et les péripéties rencontrées.

C’est dans ce cadre que de nombreuses initiatives en faveur de ces âmes fragiles ont été portées par le Dr Faton, qui ne compte pas laisser les choses en l’état.

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Au cours de cet entretien avec les hommes des médias, il a rappelé la genèse et la mission de cette organisation, qui selon ses propos, a vu le jour en 1999, et fut officiellement enregistrée au ministère de l’intérieur depuis 2001, suite au décès de son père géniteur, un évènement malheureux.

En évoquant l’organisation qu’il dirige, le Dr Honoré Faton précise qu’il dispose de sièges aux Etats-Unis, en Autriche, en France, en Allemagne, et que le siège national se trouve dans la commune de Sakété.

« Cette organisation s’occupe majoritairement de l’éducation, la santé, la prise en charge des orphelins et enfants vulnérables. Tout récemment, cette structure a travaillé dans le projet d’adoption, confie le Dr. Après plusieurs années de prise en charge des orphelins et enfants vulnérables précise le conférencier, deux programmes ont été conçus à savoir des enfants en milieu ouvert et ceux en milieu fermé où majoritairement les enfants n’ont pas un bon taux de réussite scolaire. « Aujourd’hui, l’organisation a accompagné environ 100 familles » se réjouit-il.

Le Dr Honoré Faton dira ensuite que son organisation a rencontré de nombreuses difficultés dans les procédures d’adoption d’enfants, notamment dans la sélection des enfants. « Nous avons sélectionné les enfants par rapport à leurs besoins, les demandes, et le consentement de la famille» a-t-il laissé entendre. Autre difficulté soulevée, c’est la procédure suivie au tribunal quand un enfant n’est pas déclaré 10 jours après sa naissance : « c’est là que nous avons rencontré les plus lourdes complications, qui parfois ont terni notre image », se désole-t-il. Le Dr Faton suggère alors le transfert de compétences et d’informations à qui de droit, pour parfaire ce travail. Il n’a pas occulté la Convention de la Haye qui aurait surpris l’organisation durant l’exécution de son projet d’adoption. Au passage, il félicite l’Etat béninois de s’être doté d’une institution qui va faire bouger les choses en ce qui concerne les enfants, même hors du territoire national

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