Le président de l’Ong Alcrer Martin Assogba s’est prononcé sur la décision du non lieu rendue par le juge dans l’affaire Ppea2. Acteur expérimenté de la société civile béninoise, l’homme prend acte de la décision et demande un nouveau procès au cours duquel la justice va écouter des acteurs autres que ceux qui avaient été placés sous mandat de dépôt.
Dans une récente déclaration, celui qui, dans l’inconscient collectif, passe pour un éveilleur de conscience fait un bond dans l’histoire et relève que les « personnes mises en cause sont de deux catégories. Il y a la catégorie des exécutants et celle des entrepreneurs ».
Martin Assogba estime que la justice n’a mis la main que sur les exécutants, dont certains sont arrivés au poste peut-être deux ou trois mois avant l’éclatement du dossier et ceux-là ont été placés sous verrou.
« La justice a raison de déclarer un non lieu dans ce dossier pour le moment. Je dis bien pour le moment. Ce ne sont pas les vrais coupables qui ont été présentés à la justice » soutient le président de l’Ong Alcrer.
Faire appel
Martin Assogba attend fermement que l’Etat fasse appel pour demander à ce que les responsables des entreprises qui ont fourni le matériel au ministère et l’ordonnateur de la mise en œuvre du budget soient aussi écoutés. « Ça devient une lourde responsabilité du ministre garde des sceaux et du gouvernement tout entier »
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