Amnesty International Bénin lance la campagne «Osons le courage»

Au cours de ce lancement, le directeur d’Amnesty International Bénin, Fidèle Marcos Kikan, a rappelé quelques formes d’attaques à l’endroit des personnes qui défendent les droits de l’homme. C’est par une conférence de presse organisée ce mardi 16 mai 2017 à la salle Monseigneur Parisot du chant d’oiseau de Cotonou, qu’Amnesty International Bénin en collaboration avec l’Ong Alcrer, a lancé la campagne «Osons le courage» en faveur des défenseurs des droits humains.

Mettre un coup d’arrêt aux attaques dont sont victimes les défenseurs des droits humains. C’est l’objectif de la campagne «Osons le courage» lancée par Amnesty international par le biais d’une conférence de presse. Il s’agit entre autres des détentions arbitraires, des homicides, du harcèlement des médias, des pressions administratives et surtout des restrictions de liberté, à l’instar de l’interdiction des manifestations estudiantines. Parlant de ces attaques à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme, Martin Assogba, Président de l’Ong Alcrer, a fait un bref résumé de l’assassinat manqué dont il a été victime le 9 décembre 2013. Martin Assogba a dans son intervention condamné la légèreté avec laquelle cette affaire a été traitée, mais il a tenu à remercier et encourager Amnesty international Bénin pour son initiative. Le Directeur a cité quelques recommandations de Amnesty international à l’endroit des Etats dans le cadre du lancement de cette campagne.

On peut citer la reconnaissance explicite de la légitimité des défenseurs des droits humains, la garantie d’un environnement sûr et favorable à la protection de ces derniers, la mise en œuvre des programmes pouvant mettre à la disposition des défenseurs des droits humains les outils nécessaires à leur combat, etc. Pour finir,  Maître Luc Togbadja Président de la ligue des droits de l’homme, a également salué l’initiative et exhorté chacun à défendre le combat des défenseurs, en combattant l’impunité. À titre de rappel, au moins 87 défenseurs des droits humains et 48 journalistes ont été arrêtés arbitrairement en Afrique de l’Ouest depuis 2014. Cette campagne va prendre fin en 2019

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