Initié par trois réseaux paysans, cet atelier vise à définir une stratégie concertée de participation des plateformes nationales à l’élaboration desdits programmes. Le Bénin a abrité à partir du mardi 16 mai dernier au Sun Beach hôtel, un atelier de renforcement de la dynamique d’implication des organisations paysannes au processus de formulation des Programmes nationaux d’investissements agricoles pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Pniasan), de seconde génération.
Dans le cadre du Programme régional d’appui aux organisations professionnelles et paysannes agricoles (Praop), l’Association pour la promotion de l’élevage au sahel et en savane (Apess), le Réseau bilatalmaraabé (Rbm) et le Réseau des organisations paysannes et de producteurs agricoles (Roppa), ont décidé d’organiser un atelier à Cotonou.
La cérémonie d’ouverture dudit atelier a eu lieu le 16 mai 2017, à l’hôtel Sun Beach à Cotonou. Durant 5 jours, les participants ont réfléchi sur quelle stratégie adopter en vue d’une implication remarquable des organisations paysannes au processus de formulation des Programmes nationaux d’investissements agricoles pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Pniasan), de seconde génération.
Le président de la Plateforme nationale des organisations paysannes et de producteurs agricoles du Bénin (Pnoppa-Bénin), Léopold Lokossou, après avoir rappelé l’importance que revêt le présent atelier pour les pays de la sous-région, a fait savoir que ledit atelier est capital pour le développement agricole du monde. Abondant dans son sens, Djibo Bagna, président du Roppa, a noté un faible dynamisme des organisations paysannes de la sous-région dans le processus d’élaboration des politiques d’investissement agricole.
C’est pour renforcer les capacités des uns et des autres en la matière, poursuit-il, que les trois réseaux su cités ont jugé utile la tenue du présent atelier. Aussi, a-t-il indiqué, le mécanisme de financements agricoles dans ces différents pays n’est toujours pas une réalité. Afin que cela le soit, il a fait un plaidoyer à l’endroit des Chefs d’Etat de ladite région.
Il faut que chaque pays puisse disposer de systèmes de dialogue pour résoudre les problèmes de productivité et de famine. Rehaussant ledit atelier de sa présence, le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Delphin Koudandé, n’a pas manqué de rappeler que l’agriculture reste le principal pilier de développement de la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest.
« Je vous invite donc à approfondir les débats, évaluer minutieusement les acquis depuis le début du processus, apprécier le niveau de votre participation, et définir les actions indiquées pour en maximiser l’efficacité », a-t-il déclaré, avant de lancer l’ouverture de l’atelier de renforcement de la dynamique d’implication des organisations paysannes au processus de formulation des Pniasan, de seconde génération.
L’atelier a pris fin hier, samedi 20 mai. Il faut souligner que la Cedeao et la Coopération Suisse accompagnent cette initiative.
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