Les agents de la santé donnent 15 jours au gouvernement pour satisfaire leurs revendicationsLes agents de la santé ne sont pas d’accord du silence de leur ministre face aux nombreux problèmes auxquels leur secteur est confronté depuis des années, et qui attendent d’être réglés.
Pour se faire entendre, ce 23 mai 2017, ils ont adressé à leur autorité de tutelle une lettre ouverte dans laquelle ils ont exprimé leurs différentes préoccupations. A en croire cette lettre dont une copie est parvenue à notre rédaction, le statut de nombreux agents doit être régularisé et des salaires arriérés sont restés impayés jusqu’à ce jour.
« Combien d’agents de santé attendent toujours leurs contrats depuis 30 mois? Combien de travailleurs du secteur sont encore dans l’attente de reversement en (Ace) ? Combien sont sans salaire depuis 2 à 4 ans? Quelle suite a-t-on donnée aux conclusions des travaux du comité interministériel crée par arrêté n° 173/Mtfpas du 5 mai 2016 ? » Ce sont là quelques revendications exprimées par les agents dans leur lettre.
Parlant des propositions de réformes dans leur secteur, les agents trouvent ce qui est proposé par le comité et « qui est déjà validé par l’Etat, contre productif et rétrograde.» Selon eux, cette réforme les réduis au statu d’esclave qui n’obéissent qu’à la chicotte, des êtres démunis pour qui le travail n’est pas une source d’épanouissement mais une contrainte. Face à tous ces problèmes, le Syndicat national des travailleurs des services de la santé du Bénin (Syntrasesh) et l’intersyndicale des ressources humaines en santé (Irhs), exigent et ceci sous un délai de 15 jours, la satisfaction de leurs revendications. ».
Les revendications
Les agents de la santé, après avoir relevé tous les problèmes ci-dessus évoqués, exigent entre autre l’annulation du document de réformes à eux présenté le 10 mai 2017 au palais des congrès. Ensuite, ils demandent la prise, l’étude et la signature de tous les actes de carrière en souffrance au ministère de la santé depuis des années. Par ailleurs, l’apurement de toutes les dettes de l’Etat vis-à-vis des hôpitaux et agences de gratuité, puis la mise en œuvre des engagements contenus dans le rapport du comité interministériel mis sur pieds par arrêté 173/Mtfpas du 5 mai décembre 2016, sont exigés
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