La liquidation de la Société nationale de promotion agricole (Sonapra) avec comme conséquence directe le licenciement des 319 agents, continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive.Reçus dans l’émission ‘’Cartes sur table’’ d’Océan fm ce dimanche 21 mai 2017, le secrétaire général de l’Ultra Sonapra et le secrétaire général adjoint du Syntra-Sonapra ont exigé leur redéploiement dans les agences de développement agricole nouvellement créées.
Selon les explications des invités de ‘’cartes sur table’’ de ce dimanche qui se prononçaient sur le licenciement des 319 agents de la Société nationale de promotion agricole (Sonapra), le liquidateur fait actuellement tout en violation flagrante du code du travail en vigueur au Bénin. Kamar Ouassangari et Clovis Olossoumaré respectivement secrétaire général de l’Ultra Sonapra et secrétaire général adjoint du Syntra-Sonapra, dénoncent la gestion solitaire que fait le liquidateur de ce dossier.
Toutes les démarches sont menées jusque-là sans que les agents ne soient associés, même si la direction générale du travail a donné son accord pour leur licenciement collectif. Ils disent que le personnel ne connaît même pas le liquidateur. Aux dires de ces portes paroles des travailleurs de la Sonapra, ce dernier n’a jamais tenu la moindre Ag avec le personnel depuis sa prise de service le 14 février 2017.
Il est vrai que la liquidation de la Sonapra fait partie des réformes que le gouvernement du nouveau départ a engagées. Il est aussi vrai que c’est l’Etat qui définit la politique agricole d’un pays, et que c’est son droit d’initier des réformes dans le secteur agricole. Mais le problème que les invités de ‘’cartes sur table’’ posent est relatif au sort réservé aux travailleurs.
D’ailleurs, deux de leurs collègues sont décédés depuis le début que cette affaire. Les 319 agents licenciés demandent au Chef de l’Etat qui avait rassuré de la sécurité de leurs emplois dans le processus de liquidation, à prendre la mesure de la situation, tenir sa promesse et respecter ses engagements en tant que père de la Nation
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