Le président de l’UDD-Wologuèdè dénonce que la situation de la viande avariée au Brésil a fait office de récupération politique par Patrice Talon. Entre le transport de viande congelée, toutes origines confondues, par les frontières terrestres (inscrit à l’article 2 de l’arrêté gouvernemental du 24 avril dernier) et la situation de la viande avariée au Brésil, il n’y a pas commune mesure, à en croire l’honorable Zéphirin Kindjanhoundé. Selon lui, le chef de l’Etat a profité de la situation brésilienne pour nuire un grand opérateur économique.
Analysant la décision du gouvernement, Zéphirin Kindjanhoundé pense plutôt qu’il n’existe aucun lien avec ce qui se passe au Brésil. « De cet arrêté, qui vise en l’occurrence un homme, un citoyen de ce pays, un grand opérateur économique, le patron des patrons, on sacrifie toute une filière d’activités qui génèrent des recettes fiscales pour le Bénin ». L’ancien député mesure la portée de cette décision arbitraire et suicidaire qu’il juge anti sociale.
Au-delà de la personne de Sébastien Ajavon, c’est un secteur vital de l’économie béninoise qui est mis en branle et c’est là que réside, surtout, toute la désolation de Kindjanhoundé. Cette décision contribue sans doute à l’achèvement de certains foyers, en plus de la précarité qui sévit durement depuis 12 mois dans le pays.
« Pourquoi devrait-on ainsi s’enfermer et soumettre l’intérêt général à nos haines personnelles ? », se demande l’honorable.
Par conséquent, le gouvernement actuel n’inscrit pas le social en priorité. La souffrance du peuple s’amplifie et le parti UDD-Wologuèdè interpelle le gouvernement. Son premier responsable fait remarquer d’ailleurs : « Depuis son installation, le gouvernement n’a posé que des actes qui concourent à des frustrations et une profonde fracture sociale ». La gouvernance Talon, basée sur des considérations purement politiques, influe donc sur le bien-être et la stabilité dans le pays.
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