Iréné Agossa estime que l’Afrique doit « négocier rapidement un protocole de sortie du Cfa avec le nouveau président français »Le président du parti « Le nationaliste » Iréné Josias Agossa après l’investiture du nouveau président français Emmanuel Macron, estime que la première chose que les pays africains, notamment ceux qui partagent le franc des colonies françaises d’Afrique (Cfa) est de « négocier rapidement un protocole de sortie du Cfa avec le nouveau président. Cela n’avantage pas les pays africains ».
Dans son intervention, il ouvre la brèche des nombreuses difficultés qui minent l’existence des peuples africains, le problème d’insécurité qui se pose aux pays au niveau de l’internet, de la communication. Cette insécurité sous régionale au niveau du Sahel ne concerne pas seulement le Mali et le Niger, mais plutôt toute la zone subsaharienne. Ces questions, à en croire l’ex directeur général de la Sonacop, dépassent les frontières africaines. Les questions énergétiques ne peuvent plus être résolues par le Bénin seul.
« Nous avons intérêt à discuter avec la France sur la possibilité de la politique énergétique dans le cadre de la protection de l’environnement. Nous n’avons pas les moyens aujourd’hui pour pouvoir mieux investir dans les techniques de production d’énergie renouvelable et pourtant nous avons participé à la Cop 21. Nous devons alors négocier avec le nouveau président le cadre de sécurité globale » a-t-il insisté.
Pour rappel, il faut dire qu’il avait déjà posté sur internet (sa page Facebook) l’agenda qu’il souhaitait que le président Macron exécute en direction de l’Afrique après sa prise de pouvoir, qui comportait essentiellement le protocole de sortie du CFA, la mise place d’un fond d’aide pour la recherche appliquée dans plusieurs domaines en particulier l’agro-alimentaire, le textile, la santé et de l’énergie, puis une nouvelle approche de la coopération entre l’Afrique et l’Europe dans le domaine de la sécurité.
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