Les populations du département des collines et plus précisément celles de la commune de Savalou vivent des conditions très pénibles en matière d’approvisionnement en eau potable. Une situation qui suscite beaucoup d’inquiétudes dans le rang de certains députés. En effet, lors de l’examen de certains accords d’autorisation de ratification au palais des gouverneurs en présence du ministre en charge de l’énergie et de l’eau, le député Valère Tchobo s’est fait le porte-parole de ses mandants de Savalou.
Ce dernier n’a pas manqué de plaider de vive voix, afin que les populations de Savalou sortent de cette situation de désespoir.
Lire son intervention à l’hémicycle
«… Je voudrais remercier la Commission et les membres du gouvernement. La question de l’eau est une question récurrente. Donc, nous saluons ce genre de projets vitaux pour les populations. Nous saluons également le taux d’intérêt du prêt qui est concessionnaire pour notre pays… Quand on parle d’eau, je voudrais demander au Ministre le péché commis par les Communes autres Cotonou pour ne pas en bénéficier. Je me demande même si le Ministre prend la mesure de la responsabilité qui lui incombe. Il y a des victimes quotidiennes… Ce qui sort des robinets à Savalou, à Dassa-Zoumè et dans les Collines en général, c’est inacceptable. C’est dangereux ce qui se passe. Je suis d’accord qu’on parle de projets. Mais qu’est ce qu’on fait de l’existant ? Pourquoi ne peut-on pas entretenir les réseaux d’eau. Il y a des fois où pendant des jours voire des semaines, l’eau manque au point où les gens boivent de l’eau de ruissellement. Tout ceci, en plein 21ème siècle à Savalou. C’est ce que nous vivons tous les jours avec les populations. J’ai même déposé une question orale au gouvernement à ce sujet. Je voudrais comprendre pourquoi ces populations sont abandonnées à elles-mêmes. Comment peut-on bien vivre sans eau potable? Je sais que le Ministre de l’énergie, des mines et de l’eau n’a pas une baguette magique, mais il doit faire quelque chose. Moi, il m’arrive de couler les larmes quand je rentre au village… ».
Laisser un commentaire