Il s’est également exprimé sur l’une des implications de cette mesure, qui est la cessation d’activité des entreprises de l’homme d’affaires Sébastien Ajavon, dit le ‘’roi du poulet’’.Faisant le bilan de sa gestion après un an passé à la tête du ministère de l’industrie, Lazare Sèhouéto, dans une récente sortie médiatique, est revenu sur l’arrêté interministériel interdisant de façon temporaire d’importation de la volaille congelée d’origine brésilienne (lire ici).
« C’est le Brésil qui a donné l’alerte. Le Brésil dit qu’il y a deux entreprises au Brésil qui exportent des produits carnés et qui falsifient les certificats, en disant que l’inspection est faite alors qu’elle ne l’est pas. Ils mettent des produits dans ces volailles qui peuvent donner le cancer qui peuvent tuer » a clarifie le ministre Lazare Sèhouéto avant d’inviter les uns et autres à ne plus chercher des causes à des choses naturelles.
Il assure que le gouvernement béninois ne peut croiser les bras et recevoir de tels produits sur son territoire parce qu’il y a quelques difficultés de collaborations avec l’opérateur économique Sébastien Ajavon.
« Nous ne faisons aucun combat contre personne, nous protégeons nos concitoyens, et c’est de notre droit et de notre devoir de protéger nos concitoyens ».
Parlant toujours de la mesure d’interdiction, le ministre souligne qu’il y a eu un deuxième arrêté qui a ciblé les ailerons et les croupions de dinde. L’alerte à ce niveau a été donnée par l’Union Européenne contre la France. Pour dire que les produits qui viennent de la France ont un certain nombre de difficultés.
Par ailleurs, le ministre espère que le Bénin peut travailler à éviter l’importation des poulets, car « il existe un potentiel au Bénin pour produire le poulet, il existe un potentiel au Bénin pour produire ce dont on a besoin et même exporter vers le Nigéria ».
Ajavon, Satchivi et tous les autres qui importent les poulets peuvent s’organiser avec l’Etat pour la production de la volaille et éviter le ’’ commerce macabre’’ de la volaille selon le ministre Lazare Sèhouéto.
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