AFD – Bénin : le gouvernement autorisé à ratifier une Convention de crédit

C’est à l’unanimité des députés présents que la Convention de crédit signée le 10 avril 2017 entre le Bénin et l’Agence française de développement (Afd) dans le cadre du financement de Defi-Pro a été adoptée.Selon l’historique du Projet de développement de l’enseignement technique, de la formation et de l’insertion professionnelle (Defi-Pro) contenu dans le rapport présenté hier en plénière, le chômage dicte sa loi aux jeunes et devient un phénomène inquiétant au regard des prévisions démographiques qui prévoient que deux tiers de la population vivra en milieu urbain d’ici 2050.

Par ailleurs, d’ici 2030, les élèves seront 4 fois plus nombreux au secondaire et 5 fois plus nombreux au supérieur, soit une demande croissante pour l’enseignement et la formation technique et professionnelle (Eftp). C’est pour cette raison que le gouvernement a initié le Projet Defi-Pro qui s’inscrit pleinement dans le cinquième axe stratégique du Pag 2016-2021 et dans la stratégie de développement de l’éducation et de la formation professionnelle de l’Afd.

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L’objectif global du Projet, faut-il le rappeler, est de contribuer au développement économique et social du Bénin par le renforcement de l’offre de l’Eftp adaptée aux besoins du marché de l’emploi, afin de contribuer à la réduction des inégalités sociales et territoriales. Le coût total du Projet est d’environ 15 milliards FCFA. Le crédit obtenu de l’Afd est assorti des conditions suivantes, environ 13 milliards FCFA avec un taux d’intérêt de 1% l’an sur le montant décaissé et non encore remboursé.

La durée de remboursement étant de 30 ans dont 10 ans de différé avec une périodicité de remboursement semestrielle. La plupart des députés intervenant dans le débat ont félicité le gouvernement pour cette initiative et ont mis l’accent sur les ressources humaines. Selon le député Aké Natondé, elles doivent être bien encadrées et formées pour faire face aux tâches de développement.

Il a demandé au ministre que ce projet ne devienne pas un projet de plus. Quant à l’honorable Paulin Gbénou, il a insisté sur les enfants formés dans des établissements publics d’enseignement techniques aux frais de l’Etat mais qui, à leur sortie vont s’inscrire en géographie à l’Université. Pour cela, il a demandé au gouvernement de revoir le programme d’enseignement dans ces lycées de formation technique. D’autres députés ont évoqué des aspects divers. Mais le gouvernement représenté par le ministre Lucien Kocou a apporté des éléments de réponse aux préoccupations des députés

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