Bénin : Le pain est, à nouveau, à portée de main

Le chômage technique des boulangers a pris fin. Le prix de la farine de blé a baissé. Producteurs et consommateurs s’en réjouissent et le directeur général du commerce lie la précédente crise du pain au blocage de l’importation de la farine de blé depuis l’Espagne.

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Désormais le sac de farine de blé oscille  entre 20 et 25 mille f cfa. Il y a quelques semaines, la farine a coûté jusqu’à 30 mille. Du coup, cette hausse de pris a engendré une crise. Certaines fabriques de pain ont cessé de  produire. D’autres ont considérablement réduit la taille du pain. Les béninois s’interrogent sur ce qui a bien entraîné cette crise.

Une grève des dockers du port d’Algésiras en Espagne

En effet, il s’agit d’un problème de transport de la source vers le Bénin. Au micro de la radio nationale, le directeur général du commerce, Jean Bernard Favi, donne plus de précision. « Le port d’Algésiras en Espagne qui, est  un port de transbordement, a connu un moment de grève des dockers. Ce qui a fait que les petits bateaux n’ont pas pu être chargés pour pouvoir desservir les pays de la cote dont notre pays le Bénin. ». Fort heureusement, le prix de la farine qui était monté jusqu’à presque 30 mille le sac est déjà descendu à 20 mille voire 20 500, a-t-il ajouté. Toutefois, l’heure est à la réglementation.

Les boulangers doivent se conformer au prix fixé

Le directeur général du commerce prévient les promoteurs de boulangeries au respect strict du prix fixé par l’Etat. « Une équipe est en train d’être constituée au niveau des directions départementales pour vérifier l’application de cet arrêté qui fixe le prix du pain. » Jean Bernard Favi annonce que des sanctions seront prises contre les imposteurs.

Les boulangers proposent

Face aux difficultés auxquelles sont soumis les producteurs, il y a comme une urgence de réformer le secteur.  Par ailleurs, la réglementation de la CEDEAO n’est pas observée  dans le cadre du prélèvement des taxes. Gatien Adjagboni, le président  de l’association nationale des propriétaires et exploitants de boulangeries et pâtisseries du Bénin suggère : « Pour encourager des moulins à s’installer au niveau local, il faut respecter les recommandations de la CEDEAO et de faire passer la TVA de 18% à 00% pour les moulins qui sont au niveau local et de 18% à 10% pour les importateurs. ». Nonobstant le coût, la qualité importe assez dans la production du pain au Bénin.

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Garantir la sécurité sanitaire du pain

La polémique autour de la qualité est entretenue depuis toujours. L’Association Bénin Santé Suivi du Consommateur est à l’avant-garde de la lutte en faveur du respect des normes sanitaires. Son président Ernest Gbaguidi s’exprime : « Il y a le débat de prix qui  se pose. Il y a également le débat de la sécurité sanitaire et alimentaire. Et c’est pourquoi, nous appelons l’autorité à réagir au risque d’exposer les consommateurs à beaucoup d’autres urgences. ». La qualité passe également par la promotion des céréales locaux dans la production de cet alimentaire très prisé.

2 réponses

  1. Avatar de Jean
    Jean

    aziz,
    Tu respires OGM et tu refuses de manger OGM?

  2. Avatar de aziz
    aziz

    c’est surement du pain…aux ogm…

    On n’en veut pas…!!!

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