Bénin : Des candidats sereins à l’assaut du Bac

L’édition 2017 de la phase écrite de l’examen du Baccalauréat, toutes séries confondues, a démarré ce lundi 19 juin 2017 sur toute l’étendue du territoire béninois. Dans les centres de Cotonou, ce sont des candidats pour la plupart calmes qui ont planché. Cette première journée, ils ont composé en Français et en Sciences de la vie et de la terre (Svt). Lundi 19 juin 2017, il est 7h30mn. Nous sommes au centre d’examen du Ceg le Nokoué, situé au quartier Mènontin dans le 9ème arrondissement de Cotonou. Au portail, quelques parents attendent le démarrage des épreuves afin de rentrer rassurés du fait que leur progéniture a bien démarré l’examen du Bac.

Dans la cours du Collège, quelques rares candidats se dirigent vers leur salle de composition, la plupart étant venue plutôt et déjà installée aux places respectives, en attendant la première épreuve. Au niveau de la salle des profs où sont rassemblés les responsables du centre, l’heure est à la distribution des enveloppes d’épreuves, des copies et autres outils didactiques nécessaires aux surveillants de salles.

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Ces derniers se dirigent dès réception de leurs paquets vers les salles de surveillance qui leurs sont indiquées par un des responsables.

« Pouvez-vous me parler espagnol ?»

07h40mn. Nous sommes dans une salle où sont déjà présents deux surveillants. Les candidats sont tous présents, les feuilles de composition devant eux.  Maurice l’un des candidats nous confie être très heureux. « Je n’ai pas peur parce que j’ai bien appris mes leçons. Je suis sûr de réussir », affirme-t-il.

A quelques centimètres de lui, Nadine déclare avoir confiance en elle-même. « Il y a un peu de stress, çà ne manque jamais. On a tout appris mais on ignore ce qui nous sera demandé. En attendant l’épreuve, je prie.» souffle-t-elle. « Puedo mi hablar Español ? (Pouvez-vous me parler espagnol ?) » nous lance d’un ton enjoué un autre que nous avons approché, près de Nadine. « Non, nous ne maîtrisons pas l’Espagnol. Parlez-nous français, vous.», lui répondons-nous. « No, no entiendo. (Non, je ne comprends pas).», répondit-il.

Incapables de poser nos questions en espagnol à ce candidat très à l’aise à quelques minutes du démarrage de son examen de Bac, nous voici partis avec notre enregistreur dans la salle d’à côté. Elysée nous accueille avec le sourire.

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« Je suis tranquille parce que les épreuves ne vont pas « tomber du ciel ». Nous voulons juste faire preuve des connaissances acquises durant les 9 mois de cours », déclare-t-il.

08h00. L’alarme sonne le démarrage de la composition. Devant les candidats, les surveillants ouvrent l’enveloppe contenant les épreuves ; les montrent et commencent à distribuer l’épreuve de français qui durera 4 heures de temps. Sur ce, nous quittons la salle et le collège, laissant Séraphin Attindégla le superviseur du centre et son équipe veiller sur les 840 candidats, toutes séries confondues, qu’accueille cette année le Ceg le Nokoué.

Nous voici à présent au Ceg de Zogbo. Il est 08h40mn. Un parent, Antoine Noumonvi, regarde la cours à travers les grilles du portail fermé. « Je souhaite juste que les épreuves soient faciles que mon fils décroche le bac une fois pour de bon », dit-t-il. Les compositions ont démarré ici à 08h00, nous informe le superviseur adjoint, le professeur d’université Blaise Djihouessi.

Un coup d’œil dans les salles nous confirme que la composition a bel et bien démarré, et l’heure était au contrôle d’identité et de présence. « Ici, nous avons 900 candidats, tous de la série D. Jusqu’à présent, tout se passe bien et dans la sérénité », nous confie le professeur-superviseur Kossou Dansou. C’est donc en toute quiétude que les futurs bacheliers affrontent le Bac à Cotonou. Seuls les résultats nous diront cependant si les fruits ont tenu la promesse des fleurs.

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