« Les dissensions au sein du parti social démocrate (Psd) ne datent pas d’aujourd’hui » a affirmé la première vice-présidente du parti. Invitée de l’émission hebdomadaire de la station de radio privée Soleil Fm de ce dimanche, Bintou Taro Chabi Adam est revenu sur les différentes choses qu’ils reprochent au président du parti.
Ces choses ont nom, le non respect des textes du parti, le nom respect des décisions prises au cours des assises. Le bureau exécutif national était pour le conseil national et non un congrès extraordinaire.
Les problèmes du Psd dataient de l’ère Amoussou
Le linge sale se lave en famille. Telle a été pendant longtemps l’option du président Bruno Amoussou, qui a tendu la main à tout le monde sans distinction de région, a reconnu la première vice-présidente. Il y a eu, à en croire l’invité plusieurs tentatives de règlement de crise, mais les démêlés, les mésententes freinent toujours l’évolution du parti.
Les clivages ethniques régionalistes, les gens qui ne sont d’une région sont maltraités. Ces clivages ethniques qui sont liés aux gens du mono nord, mono sud, Couffo pourrissaient le parti, ce qui a fait que beaucoup de militants ont quitté le parti. « Le président Amoussou en est pour beaucoup, il ne devrait pas laisser le parti en ce moment là, laissant derrière lui un grand fossé » selon Bintou Taro Chabi Adam, qui soutient que les problèmes n’ont pas été réglés entièrement avant son départ.
Très appréciée pour sa rigueur et sa détermination, la première vice-présidente du Parti Social Démocrate assure qu’elle a vu le parti naître en 1990. Un parti politique doit être d’envergure nationale et tout le monde doit se sentir très à l’aise dans le parti. Le week-end prochain, c’est un conseil national qui sera organisé selon la première vice-présidente.
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