Dans un mois, le président du Psd, Emmanuel Golou remet en jeu son mandat de président du comité Afrique de l’Internationale socialiste qu’il dirige depuis quatre ans. C’est le moment qu’a choisi une poignée de militants du Psd manipulés par des mains invisibles pour déclencher une crise sans fondement.
Après la démission du Président et leader charismatique du parti Bruno Amoussou en 2012, Emmanuel Golou a assuré son intérim conformément aux statuts du parti En 2015, le parti s’est réuni en congrès ordinaire au cours duquel Bruno Amoussou a officiellement et solennellement passé le témoin à Emmanuel Golou, fidèle des fidèles, militant discipliné et exemplaire durant 27 ans dans le seul parti Psd.
Pour rappel, Emmanuel Golou, président par intérim du PSD a été élu en 2013 Président du Comité Afrique de l’Internationale Socialiste, lors d’un Comité électif tenu à Niamey. Ce qui participe au rayonnement du Psd et du Bénin sur le plan international. Mais c’est là tout le péché commis par Emmanuel Golou
Car, il suffit de se référer aux accusations des frondeurs pour s’en convaincre. Parlant de « gestion autocratique », ils accusent Emmanuel Golou de ne pas publier les résolutions et les textes à l’issue du congrès de 2015. Or la résolution principale du congrès, c’est le renouvellement et l’animation des structures de base du parti. Leur revendication n’est pas la mise en œuvre des résolutions. Car sur ce point, Emmanuel Golou est en avance sur eux. Aussi, ils exigent que la direction du parti soit retournée à Bruno Amoussou, sans dire pourquoi ?
En réalité, ce que l’opinion doit comprendre par cette cabale médiatique est ailleurs. Emmanuel Golou remet en jeu son mandat du Président du Comité Afrique de l’Internationale Socialiste dans un mois. Si non, pour un congrès organisé en janvier 2015, c’est en juin 2017 que des responsables politiques sérieux produisent une déclaration de presse pour exiger la publication des résolutions du congrès et des textes. Juste pour fabriquer un problème qui n’existe pas.
Ensuite, il exige la convocation d’un conseil national, mais le Président convoque un congrès extraordinaire, l’instance suprême de décision du parti, et les mêmes sont opposés à une telle décision. Ils sont opposés à la convocation d’un Bureau Exécutif National le 9 juin, mais le 13 juin ils envoient un exploit d’huissier pour demander au Président de convoquer un Bureau Exécutif National. En clair, ils ne savent pas ce qu’ils veulent. C’est de la plaisanterie, à la rigueur de la méchanceté gratuite. Juste pour empêcher Emmanuel Golou de mieux préparer le renouvellement de son mandat à la tête du Comité Afrique de l’IS.
Bref ! L’objectif est simple. Il s’agit de salir la réputation et l’honneur d’un homme, d’un frère. Il s’agit de faire toute sorte de « bruits » et de tapages médiatiques pour l’empêcher de préparer sereinement le renouvellement de son mandat au niveau du Comité Afrique de l’IS. Cette forme de méchanceté qu’on qualifie souvent de béninoiserie existe toujours. Elle est incarnée par des visages au Psd. D’ailleurs, l’un des frondeurs avoue que les deux parties vont laisser des plumes. Pour un Président de parti qui ne dispute aucun poste politique avec ses militants sur le plan interne, on peut conclure sans risque de se tromper qu’il s’agit plutôt d’une méchanceté gratuite.
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