La suspension de Léhady de la mairie de Cotonou et la perquisition sans mandat de son domicile défraient toujours la chronique. Sur soleil fm, Souleymane Arouna, l’ancien président des Béninois aux Etats-Unis parle de violation du droit du citoyen. Ça fait trop en peu de temps. La suspension du maire de Cotonou n’est pas ce qui gène. Pour Souleymane Arouna, Il n’est pas normal que Léhady Soglo n’ait pas eu droit au contradictoire. Il s’agit d’une procédure biaisée.
L’ancien président des Béninois vivant aux USA déplore le fait que les policiers se présentent chez Léhady sans détenir un mandat de perquisition. Dans la même logique que Robert Dossou, avocat du maire suspendu, Souleymane Arouna évoque une violation du droit du citoyen. « Si le droit ne peut pas primer sur l’arbitraire, ça veut dire qu’il y a problème dans mon pays. », a-t-il déclaré.
« On devrait permettre à Léhady Soglo de se défendre. C’est un principe démocratique. Le maire de Cotonou n’a pas eu le temps de préparer sa défense. En cela, c’est une dictature », affirme l’ex président des Béninois vivant aux Etats-Unis.
L’homme qui a fait partie des combattants de l’oppression avant la conférence nationale des forces vives de 90, ayant fait la prison au nom de la liberté, interpelle les Béninois. Il invite tous les démocrates à la veille citoyenne, même, s’il reconnaît qu’il faut aussi garder le calme. « Je lance un appel au calme mais, nous voulons que cela cesse… ». L’acharnement dont le maire de Cotonou est victime, doit être dénoncé.
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