Crise au PSD Bénin : La légitimité d’Emmanuel Golou reconnue par le bureau exécutif

A travers une conférence de presse les membres du Bureau Exécutif National du Parti Social Démocrate (PSD) ont tenu à expliquer aux professionnels des médias, aux militants et militantes, les raisons de la non tenue du Congrès convoqué par le président Emmanuel Golou pour les 30 juin et 1er juillet 2017 passés. Une occasion, ce 1er juillet, pour les conférenciers de souligner la légitimité et la légalité du président Emmanuel Golou et de son bureau.

« En principe à cette heure ci, on devrait être en train de lire le communiqué final de notre congrès extraordinaire. Mais nos très grands camarades ont trouvé des moyens malhonnêtes pour nous en empêcher ». C’est par ces mots de profonds regrets de la situation qui prévaut actuellement au sein du Parti Social Démocrate (PSD) que son secrétaire national à la communication, Cyprien Koboudé a introduit la conférence de presse.

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En effet, depuis quelques jours, une importante crise secoue ce parti qui était réputé jusque-là faire partir des plus stables du Bénin.

« Cette crise n’est pas liée à son orientation politique et idéologique mais à des querelles de personnes », regrette à son tour le secrétaire général par intérim du PSD, Casimir Sossou et principal orateur de la conférence de presse.

Selon lui, le Bureau Exécutif National en sa séance du 9 juin 2017, a décidé de l’organisation d’un congrès extraordinaire en vue de régler les problèmes objets de cette crise. Malheureusement, ce congrès prévu pour les 30 juin et 1er juillet passés n’a pu avoir lieu à cause d’une ordonnance d’interdiction de tenue de congrès du président du tribunal de première instance première classe de Cotonou notifiée au Président Emmanuel GOLOU le 29 juin 2017 aux environs de 19 heures.

« En effet, Monsieur  Bruno AMOUSSOU se prévalant de la qualité de Président du PSD, a saisi le tribunal aux fins d’interdire la tenue du congrès extraordinaire organisé par le Bureau Exécutif National du Parti au motif fallacieux que la mésintelligence générale entre les instances du parti et les militants est susceptible de troubler l’ordre public et social », a déclaré Casimir Sossou.

Malheureusement la requête de levée de cette interdiction introduite le 30 juin par le président Emmanuel Golou n’a pas eu une suite favorable. « Cette interdiction est intervenue parce que la vigilance du président du tribunal a été trompée par la ruse et la malhonnêteté du requérant, sur les prétendus risques de trouble à l’ordre public », a expliqué le conférencier principal.

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Emmanuel Golou, président légal et légitime du PSD

En dépit de ce regrettable report du congrès extraordinaire, le secrétaire général par intérim et les membres du Bureau Exécutif National se réjouissent de ce qu’avec l’ordonnance d’interdiction de congrès, à la date du 29 juin 2017 « le président Emmanuel Golou est reconnu et demeure Président en exercice du Parti Social Démocrate (PSD) ». Partant, les actes issus du conseil national « pirate et illégal » du 23 juin 2017 convoqué par un groupuscule de militants en violation de l’article 33 des statuts, sont nuls et non avenus, a souligné Casimir Sossou. « Ainsi quiconque agirait au nom et pour le compte du parti sans en avoir reçu mandat du président Emmanuel GOLOU ferait l’objet de poursuites judiciaires », a-t-il clarifié. Les membres du Bureau Exécutif National disent prendre acte de l’ordonnance d’interdiction du congrès extraordinaire et se réaffirment leur confiance en la justice du Bénin. Pour eux, la légitimité et la légalité sont de leur côté. Et c’est sur cette base que le secrétaire national à la communication du PSD, Cyprien Koboudé a lancé à l’intention des militants, militantes et sympathisants du parti, « N’ayez pas peur ». Car, explique-t-il, quand la légalité et la légitimité sont de votre côté, il n’y a aucune raison d’avoir peur. Et les jours à venir permettront de voir la vérité triompher et la justice se mettre de leur côté.

CONFERENCE DE PRESSE DU PARTI SOCIO DEMOCRATE

Mesdames, mesdemoiselles et messieurs les professionnels des médias,

Merci d’avoir répondu promptement à notre appel.

Il n’est plus un secret pour personne que le Parti Social-Démocrate traverse aujourd’hui une crise sans précédent. Cette crise n’est  pas liée à son orientation politique et idéologique mais à des querelles de personnes.

En effet, le Bureau Exécutif National (BEN) en sa séance du 9 juin 2017, a décidé de l’organisation d’un congrès extraordinaire en vue de régler les problèmes objets de cette crise. Ainsi un comité d’organisation a été installé et à travailler d’arrache pieds. Lors de la réunion du BEN du 14 juin, un compte rendu a été fait et des avant-projets de documents ont été transmis aux fédérations dans les délais requis conformément à l’article 29 de nos statuts. Donc tout était fin prêt pour la tenue effective des assises du congrès extraordinaire.

Mais contre toute attente, une ordonnance d’interdiction de tenue de congrès du président du tribunal de première instance première classe de Cotonou a été notifiée au Président Emmanuel GOLOU,  le 29 juin 2017 aux environs de 19 heures. En effet, Monsieur  Bruno AMOUSSOU se prévalant de la qualité de Président du PSD, a saisi le tribunal aux fins d’interdire la tenue du congrès extraordinaire organisé par le Bureau Exécutif National du Parti au motif fallacieux que la mésintelligence générale entre les instances du parti et les militants est susceptible de troubler l’ordre public et social.

La demande de Monsieur Bruno AMOUSSOU  introduite le 29 juin a reçu une réponse favorable et l’ordonnance du président du tribunal a été délivrée le même jour.

Le président Emmanuel GOLOU a introduit une requête de levée de cette interdiction au près du même tribunal  le 30 juin et n’a pu obtenir satisfaction jusqu’à  cette heure de 1er juillet 2017 où nous vous parlons.

Cette interdiction est intervenue parce que la vigilance du président du tribunal a été trompée par la ruse et la malhonnêteté du requérant, sur les prétendus risques de trouble à l’ordre public.

Mieux nous avons rempli les formalités administratives vis-à-vis des autorités municipales et policières pendant que l’article 13 de la Charte des partis politiques nous en dispensait car le congrès était prévu pour se tenir dans une salle spécialement réservée à cet effet avec des participants bien connus.

Par ailleurs, le plus grand enseignement tiré de l’ordonnance est qu’à la date du 29 juin 2017 le président Emmanuel GOLOU est reconnu et demeure Président en exercice du Parti Social Démocrate (PSD).

En conséquent, les actes issus du conseil national pirate et illégal du 23 juin 2017 convoqué par un groupuscule de militants en violation de l’article 33 des statuts, sont nuls et non avenus. Ainsi quiconque agirait au nom et pour le compte du parti sans en avoir reçu mandatdu président Emmanuel GOLOU ferait l’objet de poursuites judiciaires.

Eu égard à ce qui précède, le Bureau Exécutif National respectueux des lois de la république, réuni en sa séance du1er juillet 2017 a décidé :

De prendre acte de l’ordonnance d’interdiction de congrès extraordinaire ;

De reporter sine-diela tenue dudit congrès.

Confiant en la justice de notre pays, confiant de ce que la légitimité et la légalité sont de notre côté, nous demeurons convaincus que les jours à venir la vérité triomphera et la justice nous sera rendue.

Nous lançons aux militantes et militants un appel au calme, à la sérénité et à la mobilisation générale.

Vive le PSD !

Vive la démocratie et l’état de droit !

Que Dieu bénisse le Bénin !

Samedi 1er juillet 2017

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