Bénin : Les candidats classiques des examens du CAP et CEAP s’indignent du report de la phase pratique à 2018

Le gouvernement a reporté à 2018, les examens pratiques du Certificat d’Aptitude Pédagogique (CAP) et du Certificat Élémentaire d’Aptitude Pédagogique (CEAP), pour les candidats classiques ayant réussi les épreuves théoriques depuis 2016.C’est une nouvelle polémique qui naît dans le secteur de l’enseignement au Bénin.  C’est uniquement les candidats en formation dans les Ecoles Normales des Instituteurs qui passeront les examens pratiques de CAP et du CEAP.

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Les enseignants candidats classiques admis pour la phase pratique depuis 2016, eux, ne pourront passer ces examens que l’année prochaine. Cette annonce du ministre de l’enseignement maternel et primaire Salimane Karimou, n’est pas du gout des enseignants délaissés.

Privilège essentiellement accordé aux stagiaires

Ils sont 3612 enseignants du primaire admis en 2016 pour la phase pratique des examens du CAP et du CEAP. Depuis, ils n’ont toujours pas passé les épreuves pratiques, du fait de la suspension de tous les examens professionnels en 2016 par le ministre de tutelle. Pour cette année, « nous avons privilégié essentiellement les stagiaires qui sont dans les écoles qui ont juste besoin de ces notes pour poursuivre leur formation. », a déclaré Salimane Karimou au micro de la radio nationale.

Le ministre a ajouté que les plus de 3 mille enseignants vont patienter jusqu’à la rentrée prochaine. Le ministre précise que ces candidats classiques seront programmés dès qu’ils vont prendre en main les apprenants pour le compte de l’année scolaire 2017-2018. La colère des enseignants

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Mais, Cette décision a suscité la colère des enseignants concernés par ces examens de CAP et de CEAP. « Après la rencontre des autorités en charge de l’éducation avec le bureau du conseil sectoriel pour le dialogue social, on nous informe que pour faute d’insuffisance de temps, tous les candidats ne pourront pas passer cette année. Qui va passer ? Qui ne va pas passer ? A qui  est dû cette insuffisance de temps ? », se demande un enseignant. Face à ce mécontentement, le ministre rassure les enseignants.

Les enseignants ne perdent rien à attendre

L’inquiétude principale de certains enseignants est le retard que pourra connaitre leur avancement du fait de ce prolongement de leurs examens pratiques. Mais, Salimane Karimou n’y voit aucun risque. « Ils seront  reclassés par rapport à leur année d’admission à l’écrit de cet examen professionnel. En réalité, ils ne perdent rien à attendre. », confirme le ministre.

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    DEGUENON Sessi Elias

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