Lucien Kokou était l’invité de l’émission « Actu Matin » sur Canal 3 Bénin. Objectif : expliquer aux uns et aux autres que les résultats obtenus pour le compte du Bepc session de juin 2017, sont dus aux dispositions mises en place pour son organisation. Le fort pourcentage de réussite (50,56%) obtenu sur le plan national à l’issue de la délibération du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) session de juin 2017, en a surpris plus d’un.
Invité hier mardi 04 juillet 2017 de l’émission « Actu Matin » de la télévision privée Canal 3 Bénin, le ministre de l’enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, Lucien Kokou, a expliqué que les résultats de cette année se justifient, eu égard aux dispositions qui ont été prises par son Ministère.
Lucien Kokou s’inscrit en faux contre ceux qui pensent que le pourcentage (50,56% au plan national) du Bepc 2017, s’explique par le fait que les épreuves étaient relativement abordables par rapport à celle de l’année antérieure. Selon les explications du ministre, les épreuves de l’année précédente étaient plus abordables que celles de cette année.
« Les raisons du pourcentage obtenu au Bepc de l’édition 2017 sont ailleurs. Cette année, nous avons pris des dispositions pour que les résultats soient ce qu’ils sont aujourd’hui» déclare-t-il.
Parlant desdites dispositions, Lucien Kokou a fait savoir que les directeurs des établissements ont reçu à temps les subventions cette année, comparativement aux années antérieures. Aux dires du ministre, ces subventions ont permis aux directeurs de mener à bien leurs différentes activités scolaires. Il a mentionné que les enseignants ont reçu durant cette année scolaire des formations continues. Lesquelles formations, soutient le ministre, leur ont permis d’être mieux aguerri.
Aussi, la proximité que nous avons créée entre les enseignants et les conseillers pédagogiques, a permis d’améliorer l’organisation de l’examen a laissé entendre le ministre.
« Vous avez vu que les résultats ont été proclamés deux semaines après l’examen » s’est-il réjoui.
Toujours dans son explication, Lucien Kokou a indiqué que l’arrêté ministériel pris en janvier dernier a aussi boosté les efforts des uns et des autres. Selon ledit arrêté, l’admission en classe de seconde est désormais subordonnée et à l’obtention du Bepc et à la moyenne de classe. Afin de maintenir le cap, le ministre pense qu’il faut de plus en plus professionnaliser les enseignants, car ajoute-t-il, pour prétendre avoir de bons résultats, il faut avoir des enseignants performants.
« Ce dont on a besoin aujourd’hui, c’est d’un enseignement où nos apprenants soient bien orientés et opérationnels à la fin de leur formation » a souhaité Lucien Kokou, avant de mentionner que la vision du gouvernement est de prioriser les enseignements techniques et professionnels. L’année dernière, le taux d’admissibilité du Bepc était de 16%❒
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