En Angola, la présidentielle approche à grands pas. Alors que les premières invitations ont été envoyées aux différentes délégations internationales concernant l’arrivée des observateurs dans le pays, une petite polémique vient de naître.L’Angola ne veut pas se faire dicter sa conduite pour la prochaine élection présidentielle qui doit voir venir un nouveau président au pouvoir.
Georges Chicoty, ministre angolais des Affaires étrangères, l’a fait savoir dans une interview diffusée par la presse nationale.
Pas de leçons à recevoir
Concernant les observateurs internationaux, Georges Chicoty est plus que clair! Son pays n’a pas de leçons à recevoir de qui que ce soit. Cette petite tirade est spécialement adressée à l’Union européenne. Et pour cause, l’organisation qui réunit plusieurs pays influents d’Europe a suscité la colère des autorités angolaises après avoir exprimé une demande spéciale :
“Aucune organisation internationale n’a voulu imposer les conditions d’observation des élections présidentielles. Seule l’UE, après son invitation à envoyer des observateurs a suggéré la signature d’un mémorandum d’accord (…) Nous ne voulons pas qu’on nous impose une façon d’observer les élections et qu’on nous donne des leçons” a lâché le ministre
Une réponse qui fait savoir aux responsables européens qu’ils ne seront pas de la partie s’ils ne changent pas de stratégie.
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