Destitué le vendredi 30 juin dernier, jusque là, personne pour remplacer Sévérin Adjovi l’ex maire de Ouidah. Le 14 juillet dernier, l’élection d’un nouveau maire a échouée et reportée sine die pour défaut d’interprétation des textes.La cour suprême demeure le dernier recours pour les conseillers de Ouidah aux fins d’élire un nouveau maire à la tète de la commune.
On n’est pas tombé d’accord
La séance du vendredi dernier présidée par le préfet de l’Atlantique Jean-Claude Codjia, s’est terminée en queue de poisson. Les 16 sur les 19 conseillers présents sont restés divergents sur les critères d’éligibilité du nouveau maire. L’ultime question : » Le maire doit-il sortir de la majorité actuelle ou non ? ». Le consensus ne s’est donc pas fait autour de la réponse à cette question.
« Nous sommes appelés à interpréter les textes dans les articles 400 et 405 sur la loi électorale. On n’est pas tombé d’accord », a expliqué Codjo Bruno Adjovi, le président du présidium au micro de l’ortb.
Sur ce doute qui retarde l’installation d’un nouveau maire pour Ouidah, le recours à une instance juridique habilitée s’avère incontournable.
Le président de la cour suprême doit être saisi
Malgré le flou sur les textes, les 19 conseillers s’accordent à se référer désormais au juge administratif de la cour suprême afin de lever l’équivoque.
« Ça veut dire que le président de la cour suprême doit être saisi par notre présidium ; les deux jeunes et moi, pour que nous demandions au président de la cour suprême de bien vouloir nous interpréter les articles », a fait savoir Codjo B. Adjovi.
Ainsi, Donc, à l’unanimité, la séance a été levée. Et l’élection de la première autorité municipale de Ouidah a été reportée sine die. Il faut rappeler que trois conseillers aspirent au fauteuil de maire de Ouidah. En attendant que la cour suprême tranche, le poste reste inoccupé.
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