Des centaines d’agents ayant subi des désagréments suite à la suppression, au licenciement ou à la privatisation en vue de certaines sociétés d’Etat à l’avènement du régime de la rupture souffrent toujours le martyr.On se rappelle que certains députés membres des groupes parlementaires de la minorité parlementaire à l’Assemblée nationale, à savoir les groupes parlementaires « la voix du peuple » et « le peuple d’abord », avaient entretenu ces agents malheureux (a lire ici) le 07 juin 2017 dernier au Chant d’Oiseau à Cotonou.
Il s’agit des agents du Ministère de l’Agriculture et de la pêche, du Ministère des infrastructures et du transport, du Ministère de l’Economie et des finances sans oublier d’autres des structures de l’administration publique. Depuis cette rencontre, les responsables syndicaux espèrent toujours que les lignes bougent du côté du palais des gouverneurs. Bientôt deux mois déjà passés mais toujours rien. Or ces députés de la minorité parlementaire avaient promis à ces agents de prendre ce dossier à bras le corps en faisant des interventions appropriées au Parlement, notamment des actions de lobbying, de médiation et de négociation pour sauver leurs emplois.
On se rappelle que certains de ces députés étaient sortis de leur gond pour dénoncer que ces licenciements sont abusifs et que le plan de privatisation de ces structures publiques vise les secteurs dans lesquels les membres du gouvernement et même son chef ont des intérêts particuliers. Au cas où le cri de cœur de la minorité parlementaire ne sera pas entendu par le régime Talon, précise un élu du peuple de la minorité parlementaire, dans les limites des exigences constitutionnelles, des actions seront menées notamment les propositions de résolution et d’autres actions qui vont faire plier le régime au pouvoir. Autrement dit, la balle est dans le camp des parlementaires
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