Les élections législatives de 2019 seront très rudes pour les différentes chapelles politiques. Ceci, vue l’ambition du nouveau départ de constituer sa majorité parlementaire propre. Pour réaliser cet objectif cher au régime du nouveau départ, tous les moyens sont mis à contribution.
Les enjeux des élections législatives de 2019 semblent conduire certains acteurs vers un certain réalisme politique. Des lieutenants du nouveau départ à l’instar de Jean-Baptiste Hounguè, initiateur du mouvement politique « Le Bénin en Route », évoquent l’ambition du régime au pouvoir d’obtenir la majorité parlementaire au cours de ce rendez-vous électoral. Cette majorité que le régime au pouvoir ambitionne pour 2019, sera d’une grande importance puisqu’elle devra permettre au système en place de réaliser certaines de ses réformes institutionnelles et politiques. Le cas du projet de révision de la constitution. Il faut rappeler que ce projet de révision introduit au parlement en mars 2017, a connu un échec à l’étape de la prise en considération.
A la conquête de la majorité
Le Chef de l’Etat après avoir déclaré qu’il ne relançait plus ce projet au parlement, s’est contredit une semaine plus tard, en déclarant sur les ondes d’une radio internationale, qu’il entendait détenir une majorité confortable pour reconduire ledit projet au parlement. Ceci entrainant cela… Il y a certainement d’autres projets de lois que le gouvernement entend proposer au parlement, mais dont l’adoption n’est pas certaine. C’est pour cela que le chef de l’Etat en prenant la parole lors de la présentation solennelle du Pag, implorait le président de l’Assemblée nationale présent, de conduire « certains votes de lois les yeux fermés ». Depuis le sort réservé au projet de révision de la constitution, le pouvoir a compris que le parlement actuel est loin d’être docile. D’où la nécessité de préparer ces futurs députés pour la prochaine législature.
Tous les moyens sont bons
Pour atteindre ce but, tous les moyens sont utilisés. Certains analystes semblent lier la rupture observée entre Talon et Ajavon à cette cause. Puisque la 3è force politique depuis la dernière présidentielle, a aussi une grande influence dans l’Ouémé et le Plateau, de même qu’un poids politique non négligeable dans le Mono. Il est donc question en ternissant son image, de réduire ses sympathisants politiques. C’est presque le même but qui est recherché dans la politique de dynamisation des grandes formations politiques, notamment la Renaissance du Bénin et le Parti social-démocrate.
Le fractionnement de la Rb a pour objectif de fragmenter l’électorat fon, qui se retrouvera partagé entre deux micros partis. De même pour le Psd, son délitement vise à diviser la base électorale du Mono, de façon à l’éparpiller dans plusieurs fractions. Dans le même sillage, la relance de l’Union fait la Nation avec l’adhésion de nouvelles formations, autant que la création du mouvement politique, Le Bénin en Route, participent à des stratégies de réalisation de cet objectif. Tous les moyens sont donc bons pour la constitution de la majorité à la 8è législature. Il s’agit là d’une approche digne du réal politique, mise sur pied pour réaliser l’objectif de constituer une majorité au parlement en 2019
Ce monsieur a fini de me convaincre qu’il ne veut rien de grand, de beau, de définitif pour le Bénin mais uniquement pour lui, sa famille et sa clique d’affairistes bas de gamme. Attendre une majorité pour faire passer son projet pourri et contesté est une preuve qu’il considère le pays comme sa maison, son entreprise, sa chose. Sinon, il pouvait corriger les articles contestés et soumettre à nouveau le projet.
J’attends quand même de voir la réalisation de cette ambition de majorité avec la politique qui est actuellement menée. Le thème de campagne est tout trouvé : pour ou contre la révision de la constitution?
Ici c’est quand même le Bénin et nous serions en 2019 !
l’auteur Eyangoh Ekolle de cet article a manqué d’inspiration en donnant un tel titre.
J’ai lu et relu l’article mais je l’ai pas bien compris.