En France le débat sur le génocide rwandais est toujours d’actualité. La diffusion d’un sketch en 2013 sur une chaîne de télévision a réveillé le débat sur la négation du génocide rwanda.Depuis le début de cette année, une loi est entré en vigueur en France et prévoit des peines contre la négation du génocide Rwandais de 1994. Ceci est le fruit d’une longue bataille juridique qui a démarré après la diffusion d’un sketch qui a « scandalisé » plus d’un.
L’impulsion qui a conduit à l’amendement d’un article de la loi sur la liberté de la presse a été donnée par une communauté de rwandais (CRF) vivant en France. Dans un entretien au journal Le Monde, Richard Gisagara -avocat de CRF- est revenu sur le périple de cette longue bataille judiciaire qui a conduit à cet amendement sur cette loi en France. Il assure que cette nouvelle disposition ne concerne pas uniquement les journalistes mais toute personne qui tient des propos tendant à banaliser le génocide rwandais.
La genèse
Fin 2013, un sketch qui caricaturait le génocide rwandais avec ironie diffusé sur Canal + a choqué de nombreuses personnes. L’association CRF a alors contacter la chaîne pour qu’elle ne diffuse plus cette scène. Mais la chaîne s’est opposé à cette demande en regrettant le « manque d’humour » de la communauté rwandaise. Après une nouvelle diffusion, cette association est revenu à la charge avec cette fois-ci une plainte et une manifestation après le lancement d’une pétition qui a récolté plus de 20.000 signatures.
Ce n’est qu’au niveau de la Cour d’appel de Paris, que cette plainte a été jugée recevable. Elle a par la suite remonté la pente pour atterir au Conseil constitutionnel qui a invité l’État a corriger le tir. Au sujet de la suite donnée à l’affaire avec Canal + l’avocat confie qu’il y aura probablement bientôt des mises en examen.
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