A l’ouverture de la cérémonie consacrant la création du Syndicat national des enseignants engagés pour une relève de qualité au Bénin, un nouveau syndicat qui se réclame de la Cosi-Bénin, le secrétaire général Noel Chadaré a dénoncé quelques couacs dans la gouvernance Talon.Du moins dans le secteur éducatif. C’était ce week-end dans la capitale Porto-Novo. Dans le discours soutien qu’il a tenu devant des enseignants très remontés contre le pouvoir en place, l’acteur syndical a relevé des irrégularités dans la gouvernance Talon.
Si les enseignants réunis au sein du Syndicat national des enseignants engagés pour une relève de qualité au Bénin, font du paiement des arriérés salariaux une condition sine qua non pour la prochaine rentrée, Noel Chadaré a, pour sa part rappelé le contexte dans lequel le syndical est né, avec un pouvoir politique qui a fait l’option de l’ultra libéralisme, et qui opère des réformes non inclusives. Il a abordé les secteurs au cas par cas.
La grogne dans le secteur de la santé
A ce niveau, le secrétaire général a fait savoir qu’il y a eu des réformes assimilables à des passages en force du pouvoir, puisque les vrais acteurs ont été écartés. Mieux, il a signifié que le gouvernement a décidé de ne pas s’occuper des partenaires sociaux et s’illustre dans la privatisation. Les réformes sont cachées aux partenaires sociaux a-t-il assuré, avant de tirer la conclusion selon laquelle « le pouvoir veut conduire le pays dans le mur », raison pour laquelle, il a appelé tous les travailleurs à rester mobiliser.
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