Ce lundi 25 septembre 2017, cela fait exactement une semaine que l’école a rouvert ses portes sur toute l’étendue du territoire béninois. Mais jusqu’à présent, plusieurs difficultés entravent le déroulement des activités pédagogiques, aussi bien dans les établissements privés que publics.Une semaine après le lancement officiel de la rentrée scolaire 2017-2018, les cours n’ont pas encore repris dans certains établissements publics de la commune d’Abomey-Calavi.
Le manque d’enseignants et les inondations troublent le public
Dans la matinée de ce lundi 25 septembre 2017, de nombreux élèves étaient au dehors, au niveau du portail et aux alentours du Collège d’enseignement général de Calavi. Certains retournaient chez eux. Brice, élève en classe de 4e, nous explique qu’à chaque fois qu’il s’est rendu dans son établissement au cours de la semaine écoulée, on lui a demandé à lui et à ses camarades de revenir le jour suivant pour prendre les emplois du temps. Mais tel n’est pas le cas dans certaines classes d’examen nous apprend-il. Même si tous les professeurs ne sont pas encore présents, certains ont déjà commencé leurs cours depuis la semaine passée. Le constat est presque le même aux Cegs Dèkoungbé, Zinvié, le plateau, la Verdure, Houéto, etc. Cependant, contrairement aux autres collègues dont les classes d’examens sont fonctionnelles, ce n’est que ce lundi que certaines classes, d’examens inclues, ont commencé les cours au Ceg Cocotomey. Selon des responsables de ces collèges, c’est le fait que les enseignants vacataires sélectionnés par le ministère n’ont pas encore pris service qui est la principale cause de ces retards enregistrés dans le démarrage des cours.
Par contre, les écoles primaires publiques ont effectivement commencé. Au Complexe scolaire primaire public de Lobozounkpa, Dato Marthe epse Kiki, Directrice du groupe C avec sa collègue Iwiikotan Monique, Directrice du groupe A, nous affirment que dans la forme c’est le cas, mais dans le fond les choses ne se déroulent pas normalement. A en croire ces deux directrices, le complexe n’a toujours pas reçu les manuels et les cahiers d’activités. Alors que ces outils de travail sont indispensables pour l’enseignement primaire, tout autant que les enseignants. Les difficultés de ce complexe sont également d’ordre mobilier. Le complexe souffre d’un manque criant de tables et fait face actuellement à une inondation qui empêche l’utilisation de certains bâtiments.
La morosité économique perturbe le secteur privé
Dans les écoles privées sillonnées, les cours se déroulent normalement contrairement aux établissements publics. Ici, on se plaint de la morosité économique mais cette situation n’a pas été un handicap pour le déroulement des activités. Perpétue Vigan, comptable de l’école primaire privée Sonagnon, affirme que par rapport aux années précédentes, cette année le nombre des élèves a été considérablement réduit, et que les parents de ceux qui sont restés n’arrivent toujours pas à payer même les frais d’inscription, avant de parler scolarité. Abondant dans le même sens, Zinsou Kouassi Esaïe, enseignant dans la même école, ajoute que seulement 04 élèves sur 34 ont pu avoir sur eux les manuels de lecture ; les parents des autres n’ayant pas pu l’acheter. Pareil au Complexe scolaire Etoile de sagesse, dont le Directeur du secondaire nous a rassurés que le promoteur a pris les dispositions pour que les cours démarrent normalement avant que les parents ne règlent les frais de scolarité
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