Toutes les conditions ne sont pas encore remplies pour une rentrée scolaire 2017-2018 sans grève. Cette annonce vient de la Fédération des Syndicats du Secteur de l’Education, et de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin (Cgtb). Pour ces deux alliances syndicales, les annonces du Gouvernement ne garantissent pas une rentrée paisible à leurs yeux. Mais rien n’est encore perdu. A quelques jours de la rentrée, les enseignants ne sont toujours pas satisfaits en ce qui concerne leurs revendications. Réunis au sein de la Fédération des Syndicats du Secteur de l’Education et soutenus par la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin (Cgtb), de Moudachirou Bachabi, ils l’ont fait savoir ce mercredi lors d’une séance de réflexion, organisée à l’orée de la nouvelle rentrée.
Pour ces syndicalistes qui se disent en faveur d’une année sans perturbations, les récentes mesures prises par le gouvernement pour le compte de la rentrée scolaire 2017-2018, ne règlent pas totalement les problèmes au niveau de l’enseignement, pour favoriser une année sans heurts. Selon El Hadj Madjidi Sabirou, le Secrétaire exécutif de la fédération, il faut que l’État procède notamment à un recrutement massif d’enseignants dans tous les secteurs de l’enseignement, à savoir : le maternel, le primaire, le secondaire et le Supérieur. Il devra également faire accélérer le reclassement des enseignants du primaire et du secondaire, Ace et Ape. Quant au Secrétaire général de la Cgtb, Moudachirou Bachabi, il a reproché au gouvernement la trop grande communication menée autour des décisions prises dans le cadre de la prochaine rentrée scolaire.
« Aujourd’hui, le gouvernement fait dans l’intoxication. On fait un conseil des ministres spécial et on dit : on a donné 200 millions aux organisations syndicales. On a payé 50% d’arriérés : 125 millions. On a mis les moyens pour que l’école commence… Comment un gouvernement peut-il faire de la communication autour de ces questions-là ? », S’est questionné Moudachirou Bachabi.
Pour ces acteurs de l’éducation, le Gouvernement prend donc certes des dispositions pour une année scolaire sans mouvements d’humeur, mais le tout n’est pas encore fait. Egalement soucieux d’une année sans couac, ils espèrent néanmoins que le gouvernement fera ce qu’il faut pour que cette année se déroule bien.
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