Le Centre international Basile Kossou pour la culture, la paix et le développement (Cibako), sis à Abomey-Calavi, organise du 9 au 17 septembre 2017 des journées portes ouvertes sur les biens, la valorisation et la conservation du patrimoine national du Bénin. Cet événement sera couplé avec la commémoration du 20e anniversaire de décès de Basile Kossou. Pleine lumière sur le patrimoine national du Bénin, dès ce samedi 9 septembre 2017 au Centre international Basile Kossou pour la culture, la paix et le développement (Cibako).
Ceci, jusqu’au dimanche 17 septembre prochain. Ce sont les journées portes ouvertes sur les biens, la valorisation et la conservation du patrimoine national du Bénin, qu’organise ce centre dans ses locaux à deux cents mètres environs du carrefour Kpota, vers Houèdo au bord des pavés. L’initiative a lieu autour du thème «La sauvegarde du patrimoine national et sa conservation», selon le vice président du comité d’organisation, Marc Sènahoun. Elle permettra de faire découvrir ou redécouvrir une bonne partie du patrimoine naturel, architectural, culturel, etc.
Ce sera à travers une série d’activités exposées ce mercredi 6 septembre dernier, lors de la conférence de presse du comité d’organisation. Entre autres, il y aura des communications sur le rôle de la société civile dans la gestion et la conservation du patrimoine national ; ce que fait le Bénin de la vallée de l’Ouémé, classée 2e plus grande vallée au monde, après celle du Nil ; les défis liés à la conservation du patrimoine national du Bénin ; les forêts sacrées d’Afrique, vues comme mesures ancestrales de protection environnementale ou mystification ; etc. Il est prévu également des exposition-ventes d’articles, dont des pagnes tissés à la main, des pagnes indigo, le raphia tissé, la tenture appliquée Yemadjè.
En effet, le Cibako dispose d’un espace dédié au tissage. «Un atelier où nous valorisons les pagnes tissés que nous sommes entrain de perdre, suite à la colonisation. Nous essayons de retrouver les traces de ce patrimoine textile.», informe Victorine Atindé Bakou Kossou, la présidente du comité d’organisation et responsable du centre. De la réhabilitation de ce patrimoine textile, à l’en croire, le centre crée de nouveaux produits dont les bénéfices permettent de payer la main d’œuvre et de mener des actions sociales, notamment à l’endroit des orphelins et des enfants démunis.
A l’occasion de ces journées, les visiteurs pourront aussi découvrir en images des sites touristiques du pays. Il est aussi inscrit à l’agenda de ces journées, l’organisation du Prix Basile Kossou, du plus beau pagne tissé de type ancestral du Bénin. L’art culinaire aussi sera au rendez-vous, rien qu’avec des aliments béninois. «Tout les cocktails seront traditionnels, depuis les mets jusqu’aux assiettes, devant servir à manger ou à boire», indique la chargée de la restauration Florence Sènahoun. Pour elle, il s’agit à travers ces activités, de revisiter tout ce patrimoine béninois en voie de disparition, afin de le valoriser, le promouvoir et le conserver, pour le transmettre de génération en génération.
Hommage à Basile Kossou
Pendant lesdites journées, le centre commémorera également les 20 ans de décès de Basile Kossou, ce fonctionnaire béninois qui toute sa vie durant, s’est battu pour la valorisation de la culture et pour qu’elle soit une préoccupation majeure pour les décideurs. Il ne s’agit pas seulement de se rappeler du décès de cet ancien secrétaire général de la décennie mondiale de la culture, mais surtout de revenir sur son combat pour la culture, afin de le poursuivre, à en croire Victorine Atindé Bakou Kossou. «C’est pour que nous continuions de regarder dans la même vision culturelle», a-t-elle souligné, parlant des missions du Cibako qui est un centre de recherche, de documentation et d’échanges
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