Officiellement João Lourenço a pris ce mardi 26 septembre 2017, les rênes de l’Etat angolais. A la suite de la cérémonie de prestation de serment, il a enfilé le manteau de successeur de José Edouardo Do Santos qui a géré sans partage le pays durant 38 ans. João Lourenço va rejoindre son bureau au Palais Rose de Luanda après son investiture devant la Cour Suprême.
Evènement important qui marque un tournant décisif de la vie politique de l’Angola, la cérémonie a connu la participation de plusieurs présidents africains.
Des invités de marque qui ont assisté à cette passation de relais. A la tribune officielle, le président ivoirien Alassane Ouattara, l’Equato-Guinéen Théodoro Obiang Nguema, le togolais Faure Gnassingbé et le Bissau-Guinéen José Mario Vaz.
Tout comme son prédécesseur, certains chefs d’Etat qui ont rehaussé de leur présence cette cérémonie solennelle ne sont pas de meilleurs exemples en matière du respect du jeu démocratique.
A les prendre au cas par cas, tous ont des difficultés avec leur peuple ou leur formation politique. C’est le cas de du président togolais Faure Gnassingbé dont le régime a été secoué ces derniers jours par l’opposition qui réclamait son départ du pouvoir. Même chose, dans une certaine mesure pour Ouattara qui a récemment été accusé de baillonner l’opposition par les fidèles de l’ancien président Laurent Gbagbo. Quant à l’Equato-Guinéen, Théodoro Obiang son fils qui est le vice-président du pays est empêtré dans une affaire de biens mal acquis. José Mario Vaz n’a pas pu grand-chose pour son pays qui a célébré le 44ème anniversaire de l’indépendance sur fond de divisions entre acteurs politiques et de dont la deuxième ville souffre d’un manque criard d’infrastructures.
Par ailleurs, l’un des défis qui attendent le nouveau président est le redressement de la situation économique difficile laissée par José Edouardo Do Santos.
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