Rentrée au Bénin : Les syndicats acceptent mais mettent en garde le gouvernement

La rentrée scolaire aura bel et bien lieu ce lundi 18 septembre 2017, et les enseignants seront présents à leurs différents postes. Mais une année entièrement apaisée dépendra du Gouvernement qui devra satisfaire en cours d’année le reste des revendications des enseignants. C’est ce qu’a déclaré vendredi 15 septembre le Front d’Action des Syndicats de l’Education (Fase). Les enseignants du Front d’Action des Syndicats de l’Education (Fase), seront au rendez-vous dans les différents collèges et écoles, ce lundi 18 septembre 2017 pour le compte de la rentrée scolaire.

Dans une déclaration rendue publique le vendredi 15 septembre pour informer l’opinion à cet effet, ils félicitent le Gouvernement pour les dispositions prises pour la bonne reprise. Ils estiment cependant que le niveau de satisfaction de leur plate-forme revendicative laisse à désirer, et invitent le gouvernement à continuer le dialogue avec eux pour une année scolaire 2017-2018 apaisée.

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Pour eux, les mesures récentes prises par le gouvernement pour l’effectivité de la rentrée, ne sont en réalité que des « mesures d’ordre administratif, matériel et financier, qui relèvent des tâches régaliennes de l’Etat à la veille de chaque rentrée scolaire ». D’autres problèmes encore plus préoccupants, gages d’une année sans troubles, restent toujours d’actualité et sont relatifs d’après eux à « la motivation des enseignants et la sécurisation de la carrière pour une amélioration constante des résultats scolaires ».

De façon concrète, ils exigent, entre autres :

  • la signature par le gouvernement des huit (08) projets d’arrêtés d’application des décrets n°592 et 593 du 21 novembre 2015, portant Statuts particuliers des personnels enseignants du second et du premier degré, respectivement proposés au Gouvernement ;
  • l’achèvement du processus de reversement entamé depuis 2008 dans tous ses contours
  • et aussi le règlement définitif de la question de la reconnaissance des diplômes professionnels et académiques en suspens, obtenus avant et après le 1er janvier 2008, à travers l’organisation de tests internes envisagés pour 2018.

Le front déplore également le mode de versement à compte-gouttes des primes aux enseignants, et demande au Gouvernement la correction immédiate de ce raté.

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