C’est un secret de polichinelle. Depuis plusieurs semaines, les relations entre les Etats-Unis et la Corée du Nord se sont dégradées considérablement à cause du programme de nucléarisation de la péninsule coréenne qui n’est pas vu d’un bon oeil du côté de Washington.Devant l’assemblée générale des Nations Unies, le président américain Donald Trump avait fait une déclaration qui n’a pas tardé à avoir sa réponse du côté de la Corée du nord. Il avait en effet menacé de « détruire définitivement » la Corée du Nord si elle s’en prenait aux États-Unis ou à ses alliés.
Présent à l’assemblée générale, Ri Yong Ho, n’a pas été clément avec le Président Donald Trump. Il s’en est pris au Président américain en le qualifiant de «personne dérangée» et «mégalomane». Il a justifié le désir de nucléarisation de la péninsule coréenne par le désir de rétablir le rapport de force et de dissuader les .
«Notre force nucléaire nationale est (…) dissuasive pour mettre un terme à la menace nucléaire des États-Unis et pour empêcher une invasion militaire» lâche Ri Yong Ho avant d’ajouter «Notre but ultime est d’établir un équilibre de pouvoirs avec les États-Unis».
Pour Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, «la seule solution est une solution politique». Depuis les derniers événements, plusieurs voix ont tenté de baisser la tension qui si l’on n’y prend pas garde risque d’embraser beaucoup de pays.
L’appel de la Russie
La Russie de son côté a appelé les deux parties à la patience. Par la voix du chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, la Russie a demandé aux deux parties de privilégier «l’approche raisonnable et non émotionnelle» pour trouver une solution à la crise vendredi dernier à l’AG des Nations Unies. Deux jours plus tard, il s’est confié à la presse et a prévenu les deux parties contre un dérapage qui pourrait entraîner «une catastrophe imprévisible». A l’en croire, «des caresses, des suggestions et de la persuasion» peuvent être des solutions à la crise.
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