Au Togo, la brouille entre les partis de l’opposition et le pouvoir en place n’est pas prête de s’éclipser. On est bien en tout cas tenté de le croire à la lecture des derniers événements dans le pays.En effet, le gouvernement a signalé a travers un communiqué signé par deux ministres que les opposants auraient recrutés des étrangers pour accomplir des actes de violences au cours des prochaines manifestations annoncées par la coalition de l’opposition.
Pour rappel, la situation est tendue entre l’opposition togolaise et le pouvoir en place depuis quelques semaines dans le pays. L’opposition togolaise organise plusieurs manifestations pour réclamer le retour à la constitution de 1992. en réponse à cette volonté de l’opposition. Le régime de Faure Gnassingbé a initié une reforme constitutionnelle qui touche le mandat présidentiel et celui des députés a été validée par l’assemblée nationale mardi dernier.
Des étrangers recrutés
Les ministres de l’Administration territoriale Payadowa Boukpessi et de la Sécurité Damehame Yark ont dans un communiqué signé conjointement informé de ce que des ressortissants d’autres pays seraient sur le territoire togolais. Ceux-ci seraient présents pour commettre des actes de violences au cours des prochaines manifestations de l’opposition les 20 et 21 Septembre prochain en s’appuyant sur des preuves écrites et audios/vidéos. Tout en promettant d’assurer son rôle c’est-à -dire garatir la paix et le respect de la loi, le gouvernement met les partis politiques et les militants devant leurs responsabilités. Il les a appelé à de la retenue au cours des manifestations pour maintenir l’ordre public.
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